Affaire bouillie mortelle à Djebonoua: Une neuvième personne a rendu l’âme







Le village de Niangban a enregistré un autre décès.
Le village de Niangban a enregistré un autre décès.
Le village de Niangban a enregistré un autre décès.

Affaire bouillie mortelle à Djebonoua: Une neuvième personne a rendu l’âme

Le 20/09/23 à 13:04
modifié 20/09/23 à 13:04
La série noire continue. Les habitants de Niangban, village situé à une trentaine de kilomètres de Bouaké, précisément dans la sous-préfecture de Djébonoua, n’ont pas fini de pleurer les huit enfants décédés à la suite de la consommation d’une bouillie achetée auprès d’une commerçante bien connue, qu’un autre décès survient.

En effet, au petit matin d’hier mardi 19 septembre, une source médicale que nous avons contactée, dès les premières heures de la journée, nous apprend qu’une autre victime, hospitalisée au Chu de Bouaké, est passée de vie à trépas.

Faisant passer le nombre de personnes décédées à 9, au moment où nous mettions sous presse. La même source précise que c’est encore un enfant qui a perdu la vie.

A ce jour, l’âge des victimes oscille entre 1 et plus de 50 ans. Avec une grande majorité d’enfants. Et ceux qui ont perdu la vie ont entre 3 et 12 ans. La même source médicale indique qu’en dehors de ceux qui n’ont pu survivre au drame, ce sont plus de 70 personnes ayant ressenti les mêmes symptômes, vomissements et diarrhée, qui ont été hospitalisées au Chu de Bouaké.

« Près d’une cinquantaine de personnes ont été libérées et ont regagné le village de Niangban, en fin d’après-midi du lundi 18 septembre », a rapporté la même source médicale.

Et d’ajouter: « L’équipe qui assure la veille médicale sur place fait du porte-à-porte pour s’assurer qu’il n’y a pas de rechute ». Non sans préciser que la situation à Niangban est sous contrôle. « Pour l’heure, nous n’avons pas observé de nouveaux cas nécessitant une évacuation », dit-elle.

Un échantillon de la farine qui a servi à la préparation de la bouillie a été prélevé par les agents de l’Institut national de santé publique (Insp), depuis le 17 septembre, en vue de faire des analyses.

Les résultats permettront de savoir ce qui est à la l’origine de la tragédie survenue dimanche, à Niangban. (Dans l’article paru dans Frat Mat du mardi 19 septembre, une erreur malencontreuse a fait écrire 17 décembre. Il fallait plutôt lire 17 septembre 2023).


Le 20/09/23 à 13:04
modifié 20/09/23 à 13:04