Téléphonie mobile: Le taux de pénétration a atteint 162% en 2022

Le 9e atelier régional pour l’Afrique de la commission d’études 13 du secteur de la normalisation des télécommunications se déroulera sur quatre jours. (DR)
Le 9e atelier régional pour l’Afrique de la commission d’études 13 du secteur de la normalisation des télécommunications se déroulera sur quatre jours. (DR)
Le 9e atelier régional pour l’Afrique de la commission d’études 13 du secteur de la normalisation des télécommunications se déroulera sur quatre jours. (DR)

Téléphonie mobile: Le taux de pénétration a atteint 162% en 2022

Le 19/09/23 à 21:26
modifié 19/09/23 à 21:26
L’écosystème de la télécommunication ivoirienne se porte bien. Même très bien.
À l’ouverture, le 19 septembre 2023, à Abidjan, du 9e atelier régional pour l’Afrique de la commission d’études 13 du secteur de la normalisation des télécommunications organisé par l’Union internationale des télécommunications (Uit) et sa structure, la directrice de l’Artci, Namahoua Bamba Touré, a indiqué que les réformes entreprises par les autorités ivoiriennes dès 2012 ont permis de relever le taux de pénétration de la téléphonie mobile qui est passé de 78% en 2012 à 162% fin 2022.
Soit un taux de croissance moyen de plus de 8% par an. Mieux, les taux de couverture de la population en service de téléphonie voix/SMS (2Get/ou 3G) et en service de transmission de données data (3G et/ou 4G) sont estimés à plus de 90% fin 2022.


Donc, pour Mme Bamba Touré : «Il est impératif aujourd’hui pour le continent africain d’occuper pleinement la place qui est la sienne dans le processus international de normalisation ».
À cette rencontre de haut niveau, la directrice de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire a informé ses hôtes que cette dynamique se poursuit afin de parvenir à l’inclusion numérique de toutes les couches de la population ivoirienne.
En outre, le gouvernement ivoirien a adopté, le 22 décembre 2021, la feuille de route pour le déploiement de la 5G en Côte d’Ivoire. Cette feuille de route vise à planifier le déploiement de la 5G en tenant compte des différents défis techniques qui s’y rattachent », a-t-elle poursuivi.
«Au moment où la Côte d’Ivoire et plusieurs autres pays africains adoptent progressivement les technologies relatives aux Imt-2020, la participation active au processus international de normalisation se révèle plus déterminante », a-t-elle reconnu.

Ouvert sur le thème « Normalisation des réseaux futurs et des technologies de réseau émergentes : perspectives pour l'Afrique ». Cet atelier qui est organisé conjointement avec l’atelier du Groupe régional pour L’Afrique de la commission d’études 2 de l’Uit-T (SG2RG-AFR) sur le numérotage pour l'Internet des objets/les communications M2m se déroulera sur quatre jours.

Mandaté par le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, George M’Bra, directeur général de l’Économie numérique, a démontré que « la normalisation a toujours joué un rôle essentiel dans le développement et la vulgarisation des télécommunications et les techniques de l’information ». À l’en croire, il reste encore de nombreux défis à relever pour participer aux activités internationales de normalisation. Il a rassuré les parties prenantes que la Côte d’Ivoire est engagée dans la politique de transformation digitale.
Intervenant par visioconférence, le secrétaire général de l'Union africaine des télécommunications, le Kényan ,John Omo, a fait savoir que le besoin de communiquer en Afrique est grandissant. « Aujourd'hui, 75% de la population africaine à accès aux réseaux de communication. Il faut cependant améliorer la qualité du service de nos populations, notamment en termes de couverture. Le marché des télécommunications est en bonne croissance. Beaucoup de personnes ont des smartphones, mais n'utilisent pas l'Internet », a-t-il déploré.
Et de souligner que « des technologies comme l'intelligence artificielle ne sont pas encore accessibles. Internet doit profiter à nos populations et les télécommunications doivent aider à atteindre cet objectif». D’après lui, les populations doivent avoir accès à un réseau internet de qualité. « Il faut trouver des solutions pour une couverture totale du continent africain. Cette rencontre devra travailler à cela. Le futur des télécommunications en Afrique y dépend. Il faut desservir toutes nos populations et laisser un bel héritage à nos enfants », -t-il souhaité.


Le 19/09/23 à 21:26
modifié 19/09/23 à 21:26