"225, Capitaine Béret rouge, Trèmou-Trèmou": La Police ivoirienne parle de “Kadhafi” aux jeunes

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"225, Capitaine Béret rouge, Trèmou-Trèmou": La Police ivoirienne parle de “Kadhafi” aux jeunes

Le 18/09/23 à 14:02
modifié 18/09/23 à 14:02
Dans les maquis à Abidjan comme dans les grandes villes, on les voit pliés en deux et ils semblent dormir assis, sinon debout, avec des yeux révulsés ou comme s’ils effrayés. Certains peuvent rester courbés pendant de longues minutes sans bouger. Et quand ils se mettent à marcher, leurs pas sont désarticulés comme s’ils étaient des zombies, des morts vivants. Plus grave, dans les rues, d’autres se cognent la tête contre des poteaux électriques ou contre le mur. C’est dramatique et pitoyable. Les passants assistent sans rien faire, comme s’ils regardaient un film de fiction. Pourtant, c’est la réalité. Et ça se passe malheureusement en Côte d’Ivoire.

Ces jeunes gens sont les victimes de la nouvelle drogue appelée Kadhafi, du patronyme de l’ancien président libyen. Il existe d’autres noms comme : 225 ou Capitaine Béret rouge ou encore Trèmou-Trèmou. A la base, ce n’est pas une drogue, mais un mélange entre plusieurs produits. « C’est une préparation obtenue à partir d’un mélange de médicaments détournés de son circuit officiel avec de l’eau ou de l’alcool en vue d’obtenir une fortes sensation », a expliqué Touré Mabonga, commissaire divisionnaire de la police des stupéfiants et des drogues. Lire la suite.


Le 18/09/23 à 14:02
modifié 18/09/23 à 14:02