Bruno Kone, ministre de la Construction, du logement et de l'urbanisme. (DR)
Constructions anarchiques : La répression ne va pas faiblir, prévient Bruno Koné
Le ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, Bruno Nabagné Koné, a indiqué que la répression contre les constructions anarchiques ne va pas faiblir tant que les Ivoiriens eux-mêmes ne comprendront pas que c’est dans leur intérêt que cela se fait.
« Je suis chaque fois peiné parce que c’est moi qui signe en dernier ressort les autorisations pour démolir. Mais quand on lit la note et qu’on voit manifestement que la personne en question ne veut rien entendre, défit l’Etat, se met à contre-courant des règles et du droit en la matière en Côte d’Ivoire, qu’est-ce qu’on peut y faire ? », s’est interrogé Bruno Koné, le jeudi 14 septembre 2023, à son cabinet, au Plateau, lors d’une rencontre avec l’équipe du quotidien l’Intelligent d’Abidjan, dans le cadre de la célébration de ses vingt ans d’existence.
« En 2020, nous avions deux démolitions, en 2021, 51 démolitions, en 2022, 165 démolitions et en 2023, je pense qu’on fera pratiquement deux fois cela », a déploré le ministre. Car pour lui, à chaque démolition c’est l’économie de quelqu’un qui s’en va. Tout ce que l’on demande dit-il, c’est de se conformer aux règles qui existent en la matière et qui sont d’ailleurs simples.
« Il faut être détenteur de la parcelle sur laquelle vous allez construire, donc faire la procédure pour avoir le titre de propriété. Une fois cela, on vous demande un permis de construire qui exige l’assistance d’un architecte ce qui est également une obligation dans la loi pour toute construction aujourd’hui en milieu urbain », a rappelé le ministre.
« Nous pouvons fermer les yeux quand il s’agit de bâtiments sans risques c’est-à-dire une petite villa de 50 m2, j’allais dire en banlieue d’Abidjan. Mais quand il s’agit d’un bâtiment de 3, 4 étages et que manifestement il y a des malfaçons, il y a des risques, nous ne pouvons pas fermer les yeux parce que nous n’avons pas envie de mettre en risque nos populations. Je suis donc obligé d’ordonner la démolition du bâtiment en question et c’est ce qui se fait», a poursuivi le premier responsable de la construction en Côte d’Ivoire.
Pour Bruno Koné, si les règles sont règles respectées, il y aura zéro démolition. « Si pour chaque construction le propriétaire s’adresse à un architecte qui dresse les plans et qui s’adresse à un ingénieur conseil ou un bureau d’étude qui suit les travaux et s’adresse à une entreprise sérieuse de construction, nous aurons zéro risque d’effondrement », a insisté Bruno Koné, précisant qu’il n’y a jamais eu d’effondrement au-delà de R+7. « C’est dans la tranche de R+2 jusqu’à R+6 qu’on constate cela avec les hommes d’affaires véreux qui sont préoccupés par le gain rapide d’argent », a expliqué le ministre Bruno Koné.
« En 2020, nous avions deux démolitions, en 2021, 51 démolitions, en 2022, 165 démolitions et en 2023, je pense qu’on fera pratiquement deux fois cela », a déploré le ministre. Car pour lui, à chaque démolition c’est l’économie de quelqu’un qui s’en va. Tout ce que l’on demande dit-il, c’est de se conformer aux règles qui existent en la matière et qui sont d’ailleurs simples.
« Il faut être détenteur de la parcelle sur laquelle vous allez construire, donc faire la procédure pour avoir le titre de propriété. Une fois cela, on vous demande un permis de construire qui exige l’assistance d’un architecte ce qui est également une obligation dans la loi pour toute construction aujourd’hui en milieu urbain », a rappelé le ministre.
« Nous pouvons fermer les yeux quand il s’agit de bâtiments sans risques c’est-à-dire une petite villa de 50 m2, j’allais dire en banlieue d’Abidjan. Mais quand il s’agit d’un bâtiment de 3, 4 étages et que manifestement il y a des malfaçons, il y a des risques, nous ne pouvons pas fermer les yeux parce que nous n’avons pas envie de mettre en risque nos populations. Je suis donc obligé d’ordonner la démolition du bâtiment en question et c’est ce qui se fait», a poursuivi le premier responsable de la construction en Côte d’Ivoire.
Pour Bruno Koné, si les règles sont règles respectées, il y aura zéro démolition. « Si pour chaque construction le propriétaire s’adresse à un architecte qui dresse les plans et qui s’adresse à un ingénieur conseil ou un bureau d’étude qui suit les travaux et s’adresse à une entreprise sérieuse de construction, nous aurons zéro risque d’effondrement », a insisté Bruno Koné, précisant qu’il n’y a jamais eu d’effondrement au-delà de R+7. « C’est dans la tranche de R+2 jusqu’à R+6 qu’on constate cela avec les hommes d’affaires véreux qui sont préoccupés par le gain rapide d’argent », a expliqué le ministre Bruno Koné.