Stabilité des frontières en Afrique de l’ouest : Des experts réfléchissent sur une meilleure coordination des mécanismes

A cette rencontre, étaient présents l’Union africaine, la Cedeao, le G5 Sahel, l’initiative d’Accra, l’Uemoa, la Belgique, le Bénin, le Burkina Faso, le Canada, la Côte d’Ivoire, le Danemark, l’Union européenne, la France, l’Allemagne, le Ghana, l’Italie, le Japon, les Etats-Unis, etc.
Cette rencontre vise à améliorer la coordination et la collaboration internationales pour le renforcement des capacités. Elle est à l’initiative de l’Organisation internationale pour les migrations (Oim) en collaboration avec l’Organisation des nations unies pour la lutte contre le terrorisme (Unoct) et l’Office des nations unies contre la drogue et le crime (Onudc).
Selon M. Christopher Gascon, directeur régional de l’Oim en Afrique de l’ouest et centrale, l’objectif est de soutenir l’élaboration et l’opérationnalisation du cadre juridique et politique. Ce qui va permettre une gouvernance frontalière efficace, renforcer les capacités pour la gestion et la sécurité des frontières et améliorer la coopération transfrontalière. A cela, il faut ajouter le soutien aux structures de coopération opérationnelle telles que l’Initiative d’Accra et le G5 Sahel.

Au cours de cette rencontre, M. Amado Philip de Andrès, représentant régional de l’Onudc pour l’Afrique occidentale et centrale, a indiqué que la région a connu une tendance inquiétante du recul démocratique.
Dans ce contexte une action unifiée pour promouvoir la stabilité dans les zones frontalières de l’Afrique de l’ouest est nécessaire.
Selon lui, la question de la gestion intégrée des frontières en Afrique de l’ouest est d’actualité. Pour le bien-être économique et social des pays de la sous-région, il est essentiel d’implémenter des stratégies d’adaptation et de résilience plus efficaces face aux effets alarmants du terrorisme.
Le but étant d’explorer les facteurs complexes et interconnectés qui contribuent à promouvoir la paix, la sécurité, la stabilité. Et ce, pour améliorer et accélérer l’intégration grâce à une gestion efficace des frontières et une facilitation de la circulation des biens, des services, et des capitaux entre les Etats membres.
Info : JB