Armées/Prévention des crimes d’atrocité de masse : Les capacités des forces de défense renforcées

Les organisateurs et participants à ce séminaire se sont engagés à œuvrer à perpétuer ce genre d’initiative.
Les organisateurs et participants à ce séminaire se sont engagés à œuvrer à perpétuer ce genre d’initiative.
Les organisateurs et participants à ce séminaire se sont engagés à œuvrer à perpétuer ce genre d’initiative.

Armées/Prévention des crimes d’atrocité de masse : Les capacités des forces de défense renforcées

Le 12/09/23 à 16:59
modifié 12/09/23 à 23:25
Les hommes en armes ont maintes fois été cités dans les affaires d'atrocité et de génocide, en temps de conflit, dans bien de pays.

La Coordination africaine des droits de l’homme pour les armées (Cadha), au regard de cette réalité, a organisé à l’état-major, au Plateau, une session de renforcement des capacités du personnel des forces de défense et de sécurité sur la prévention de ces crimes.

Une cinquantaine de soldats ivoiriens ont pris part, le mardi 12 septembre 2023, , à cette séance de mise à niveau, orchestrée avec le Global action against mass atrocity crimes (Gaamac).

A l’ouverture de cet atelier, Diaby Sidiki Bakary, le coordonnateur général de la Cadha, a déclaré qu’après le génocide rwandais, l’Afrique de l’Ouest a connu sa des atrocités avec les pays comme le Libéria, la Sierra Leone, le Mali et surtout la Côte d’Ivoire avec la crise post-électorale qui a fait officiellement 3 000 morts.

Pour lui, c’est pour éviter que ce drame se répète qu’il est urgent de former et d’instruire les forces de défense sur les mécanismes nationaux qui sont des outils de prévention des atrocités.

« Notre credo est la formation. Nos objectifs, la mise en place de mécanismes nationaux de prévention des atrocités de masse en Afrique. Les forces armées, à travers leur adhésion à cette démarche, s’inscrivent résolument dans cette initiative qui occupe une place très honorable dans la prévention », a-t-il fait savoir.

La juge Jamila Mohamed, présidente du groupe de travail de la Gaamac, pour sa part, s’est félicitée de la tenue de ce séminaire qui permet de passer en revue les efforts fournis dans la prévention des génocides et des atrocités. Elle a dit avoir la ferme conviction que cet atelier contribuera à atteindre les résultats escomptés en la matière.

Le capitaine de vaisseau-major, Yeman Achille, représentant le général de corps d’armée, Lassina Doumbia, chef d’état-major général des armées, a traduit ses remerciements aux organisateurs de cette activité pour prévenir les crimes.

« Il est important pour nous de souligner que les forces armées de Côte d’Ivoire se sont résolument se engagées pour cette cause », a-t-il rassuré.

Quatre modules constituaient la trame de cette session. Il y avait le module sur les mécanismes nationaux de prévention des atrocités ; l’interaction entre le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme pendant les conflits.

Les deux autres points à l’ordre du jour de cette rencontre étaient « la convention contre la torture ; la responsabilité de protéger ».


Le 12/09/23 à 16:59
modifié 12/09/23 à 23:25