Gare de Bingerville : quand l'entrée principale devient impraticable

Un décor non présentable pour une cité comme Bingerville (Photo Bavane)
Un décor non présentable pour une cité comme Bingerville (Photo Bavane)
Un décor non présentable pour une cité comme Bingerville (Photo Bavane)

Gare de Bingerville : quand l'entrée principale devient impraticable

Le 09/09/23 à 14:40
modifié 09/09/23 à 14:40
L’entrée principale de la gare de Bingerville est devenue véritablement impraticable. Eaux usées et eau boueuse ainsi qu’une boue opaque qui fait patauger les véhicules constituent le décor qui se présente à tout usager.

Décriée par toutes personnes qui entre dans cette gare, cette insalubrité qui prend de l'ampleur après ces petites pluies de ces derniers jours, n’émeut aucun membre de ces personnes qui se disent syndicat et qui encaissent des centaines de mille par jours aux véhicules qui passent par ladite gare.

Chaque engin se cherchent à l'entrée de la gare (Photo Bavane)
Chaque engin se cherchent à l'entrée de la gare (Photo Bavane)



« Attendent-ils la mairie pour venir gratter l’entrée de la gare ou, font-ils exprès de voir ces eaux usées perturber le trafic de leur gare ? », s’est interrogée une jeune dame qui apparemment entrait pour la première fois dans cet endroit.

En voulant se frayer un chemin, la jeune dame s’est retrouvée nez à nez avec un gbaka. Qui lui aussi pour éviter de patauger, était obligé de se rabattre du côté des piétons.

L'entrée de la gare impraticable (Photo Bavane)
L'entrée de la gare impraticable (Photo Bavane)



C’est cet exercice que les personnes qui entrent à la gare pour emprunter un véhicule sont soumis, ce samedi 9 septembre.

« Bingerville est quand même une ville urbaine. Pourquoi sa gare ressemble-t-elle à celle d’un village ?», se pose comme question un homme dont les bras sont chargés de sacs. A le voir, il venait d’un long voyage. Sans doute, il allait emprunter un taxi communal ou taxi-moto pour se rendre à sa destination.

Fatigué qu’il soit, il est obligé de faire de la gymnastique en enjambant les eaux usées à l’entrée de la gare. Mécontent, il lance : « Nous sommes à Bingerville ou dans un village ? C’est quoi ces eaux et boue qui salissent nos chaussures. Vraiment ! ».



Le 09/09/23 à 14:40
modifié 09/09/23 à 14:40