Élections locales : Une soixantaine de dossiers de réclamation sur la table du Conseil d’État

Kouakou Yao Patrice, président du Conseil d’État, a promis que son institution sera à la hauteur du défi. (Ph: Dr)
Kouakou Yao Patrice, président du Conseil d’État, a promis que son institution sera à la hauteur du défi. (Ph: Dr)
Kouakou Yao Patrice, président du Conseil d’État, a promis que son institution sera à la hauteur du défi. (Ph: Dr)

Élections locales : Une soixantaine de dossiers de réclamation sur la table du Conseil d’État

Le 09/09/23 à 00:15
modifié 09/09/23 à 00:15
Le Conseil d’État est chargé du contentieux des élections des conseillers municipaux et régionaux. Cette institution présidée par Kouakou Yao Patrice et ses collaborateurs ne devraient pas chômer, ces jours-ci.

Selon des informations en notre possession, la Cei a réceptionné plus d’une soixantaine de dossiers de réclamation, après les échéances locales du 2 septembre.

Les candidats, qui ne reconnaissaient pas leurs défaites ou avaient relevé des cas de fraudes ou autres dysfonctionnements pouvant entamer la sincérité du vote, avaient 3 jours pour saisir l’institution électorale.

À son tour, elle avait 5 jours pour transférer ces différents dossiers au Conseil d’État pour examen. Notre source a confié que la Cei se préparait, hier, à convoyer le lot de documents de contestation auprès de l’institution concernée.

Par ailleurs, Kouakou Yao Patrice, au cours d’un séminaire de formation des entités impliquées dans le processus de règlement du contentieux électoral, en juin à Grand-Bassam, avait rassuré l’opinion nationale et internationale de sa volonté à travailler conformément à loi pour le respect de la vérité des urnes.

« Dans la sérénité et avec professionnalisme, nous allons gérer les conflits qui nous seront soumis », s’était-il engagé.

Il avait aussi fait savoir que le juge électoral, qu’est le Conseil d’État, dispose du pouvoir de confirmer l'élection contestée, s'il apparaît que les erreurs ou irrégularités commises, lors du dépouillement, sont sans influence sur la sincérité du scrutin, eu égard à l'importance de l'écart des voix.

Également, ce juge a la faculté, avait-il poursuivi, d'annuler l'élection au cas où l'examen du scrutin ne permettrait pas de déterminer le vainqueur de l'élection ou en cas de faible écart des voix.


Le 09/09/23 à 00:15
modifié 09/09/23 à 00:15