Bingerville : L’entrée de la gare a besoin d’une cure de jouvence

Une marra d'eau stagnée à l'entrée (Photo Bavane)
Une marra d'eau stagnée à l'entrée (Photo Bavane)
Une marra d'eau stagnée à l'entrée (Photo Bavane)

Bingerville : L’entrée de la gare a besoin d’une cure de jouvence

Le 06/09/23 à 13:47
modifié 06/09/23 à 13:47
L’unique entrée de la gare de Bingerville ressemble à un véritable bas-fond. Des eaux de ruissèlement mélangées aux eaux usées et à celles que déversent des riverains y sont stagnées. Ce décor démontre le non entretien réel de cette gare qui reçoit près d’un millier de gbaka chaque jour, une trentaine de taxis communaux et une centaine de tricycles.

Pourtant, tous ces engins paient tous les matins un ticket de 1500 FCfa. Ensuite, tout passage à Bingerville pour un gbaka, avant d’y sortir paie un ticket de 200 FCfa.

Les taxis communaux avec leur syndicat paie 100 FCfa à chaque chargement. Idem pour les tricycles.

Des trous partout sur le tronçon de l'entrée (Photo Bavane)
Des trous partout sur le tronçon de l'entrée (Photo Bavane)



"Malheureusement, tous ces centaines de mille qu’engrangent ces différents syndicats ne servent à rien. Si ce n’est que remplir leurs poches", se plaint un apprenti gbaka. Qui, voulant descendre de son véhicule a vu ses pieds plongés dans cette eau sale.

En nettoyant sa chaussure, il se mit à parler tout seul : "Syndicat, syndicat. Quel bon syndicat ! Depuis lors, qu’il pleuve ou pas, l’entrée de la gare qui vous donne à manger est impraticable avec des trous partout. Vous ne faites rien. Si c’est pour poursuivre un gbaka ou le bloquer à la sortie parce qu’il n’a pas pris votre ticket, pour ça, vous êtes forts. Ces millions que vous gagnez, que faites-vous avec ?", s’est-il interrogé.

Comme lui, des usagers de cette gare qui a accueilli il y a quelques mois, une compagnie de transport qui désert l’intérieur du pays, grognent tous les jours. Malheureusement, ces plaintes devenues personnelles ne peuvent pas porter de fruits, tout simplement parce qu’elles restent entre usagers dans un véhicule de transport en commun.

Toutefois, il est bon de faire remarquer que si rien n’est fait d’ici les mois à venir, le bitume à l’entrée va se transformer pour faire place à des trous béants. Et ce sera la fermeture de cette entrée. Et la sortie qui est en train de se fermer par le sable deviendra l’entrée et la sortie.



Le 06/09/23 à 13:47
modifié 06/09/23 à 13:47