Approvisionnement en Gaz butane : La situation s'améliore progressivement
Depuis plus de deux semaines, à Abidjan et à l’intérieur du pays, les ménages et stations-services sont confrontés à une véritable lenteur dans l’approvisionnement en gaz butane. Au cours d’un point de presse tenu le 27 août, le Syndicat national des distributeurs de gaz a annoncé le retour à la normale, dans les jours à venir. Un tour, hier, dans des communes nous a permis de constater que l’approvisionnement des points de remplissage en gaz a commencé, progressivement. Ainsi, très tôt le matin à Bingerville, des camions de distribution de gaz sillonnaient la ville. Au quartier Marina où elle tient un point de vente au détail, Françoise Kouabénan est toute heureuse. Et pour cause, elle vient de réceptionner une cinquantaine de bouteilles B6, B12 de gaz butane de Total. « Cela faisait deux semaines qu’on n'avait pas de gaz. Dieu merci, des distributeurs viennent de nous livrer quelques bouteilles », lâche-t-elle en s’empressant de rejoindre ses clients à qui elle conseille de faire vite car l’offre est inférieure à la demande.
A la Riviera-Faya, chez Coulibaly Malick, les clients ont pris d’assaut le point de vente. Particuliers, filles de ménage... tous n’hésitaient pas à braver la pluie battante pour échanger sa ou ses bouteilles vides contre celles remplies, cela, après qu’ils ont passé la commande la veille. Le maître des lieux, Coulibaly Malick reconnaît que la situation s’est nettement améliorée par rapport aux semaines dernières. « La situation est revenue à la normale. L’approvisionnement se fait progressivement », a-t-il précisé. En ajoutant qu’un camion est venu lui livrer plus d’une centaine de bouteilles.
Idem à Attécoubé où, depuis deux semaines, le magasin de vente de Kéita Fatoumata était vide, faute d’approvisionnement en gaz. C’est seulement ce matin, à l’en croire, que ses clients ont pu s’en procurer. « Nous avons eu quelques bouteilles. Cette situation de pénurie a eu un impact négatif sur nos chiffres d’affaires», a-t-elle déploré. Dans les stations-services, la situation s’est nettement améliorée, également. C’est ce que confirme Kouablan Eric, employé dans une station à Adjamé. « La situation s’est normalisée. Nos stations n’étaient pas approvisionnées depuis la semaine dernière à notre grand étonnement car quelle que soit la situation, nous sommes livrés en gaz à tout moment », a-t-il mentionné. Dans une station à Bingerville, les bouteilles de gaz sont bien visibles sur les étagères. « Nous avons du gaz en abondance », se félicite Doua Melaine, une pompiste qui hèle les ménagères à venir s’approvisionner.
A noter que le ralentissement constaté dans l’approvisionnement des points de gaz n’était nullement dû à une pénurie de gaz. « Il n’y a pas de pénurie de gaz, le gaz est disponible en abondance », avait rassuré la Direction générale des hydrocarbures (Dgh) du ministère de Mines, du Pétrole et de l’Énergie.
Idem à Attécoubé où, depuis deux semaines, le magasin de vente de Kéita Fatoumata était vide, faute d’approvisionnement en gaz. C’est seulement ce matin, à l’en croire, que ses clients ont pu s’en procurer. « Nous avons eu quelques bouteilles. Cette situation de pénurie a eu un impact négatif sur nos chiffres d’affaires», a-t-elle déploré. Dans les stations-services, la situation s’est nettement améliorée, également. C’est ce que confirme Kouablan Eric, employé dans une station à Adjamé. « La situation s’est normalisée. Nos stations n’étaient pas approvisionnées depuis la semaine dernière à notre grand étonnement car quelle que soit la situation, nous sommes livrés en gaz à tout moment », a-t-il mentionné. Dans une station à Bingerville, les bouteilles de gaz sont bien visibles sur les étagères. « Nous avons du gaz en abondance », se félicite Doua Melaine, une pompiste qui hèle les ménagères à venir s’approvisionner.
A noter que le ralentissement constaté dans l’approvisionnement des points de gaz n’était nullement dû à une pénurie de gaz. « Il n’y a pas de pénurie de gaz, le gaz est disponible en abondance », avait rassuré la Direction générale des hydrocarbures (Dgh) du ministère de Mines, du Pétrole et de l’Énergie.