Ouganda : Vers la première peine de mort de la loi anti homosexualité…
Selon un acte d'accusation consulté par Reuters, un homme de 20 ans accusé et inculpé le 18 août d'homosexualité aggravée après avoir eu des "rapports sexuels illégaux" avec un homme de 41 ans, risque la peine de mort.
Même si l'acte ne précise pas pourquoi cela est considéré comme aggravé, selon l’agence de presse britannique, l’information suscite de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Où les partisans d’un durcissement des législations africaines contre l’homosexualité saluent la volonté des autorités ougandaises de maintenir le cap malgré les fortes oppositions des puissances occidentales auxquelles la mesure a fait face au moment de son adoption.
Keny@ns (@Mtuwasti) estime que c’est "la seule façon de montrer la voie à suivre". En face, les appels à une intensification des pressions notamment de la Maison blanche sur l’exécutif ougandais se font de plus en plus entendre. Puisque Washington a décidé de revoir sa coopération avec Kampala depuis l’évocation de la criminalisation de l’homosexualité dans le pays.
Trois mois après son adoption, la loi anti homosexualité pourrait donc signer le retour de l’application de la peine de mort dans le pays. Puisque, comme l’indique l’agence Reuters, l'Ouganda n'a exécuté personne depuis environ deux décennies, mais la peine capitale n'a pas été abolie et le Président Yoweri Museveni a menacé en 2018 de reprendre les exécutions pour mettre fin à une vague de criminalité.
Pour rappel, la loi anti homosexualité en Ouganda du député David Bahati est passée par le parlement le 20 décembre 2013 avec la proposition de peine de mort diminuée au profit de la prison à vie.
Le projet de loi est signé par le Président de l'Ouganda Yoweri Museveni et promulgué en février 2014. Mais la peine de mort est réapparu dans le dispositif en 2023, suscitant l’ire de nombreux pays occidentaux.
Keny@ns (@Mtuwasti) estime que c’est "la seule façon de montrer la voie à suivre". En face, les appels à une intensification des pressions notamment de la Maison blanche sur l’exécutif ougandais se font de plus en plus entendre. Puisque Washington a décidé de revoir sa coopération avec Kampala depuis l’évocation de la criminalisation de l’homosexualité dans le pays.
Trois mois après son adoption, la loi anti homosexualité pourrait donc signer le retour de l’application de la peine de mort dans le pays. Puisque, comme l’indique l’agence Reuters, l'Ouganda n'a exécuté personne depuis environ deux décennies, mais la peine capitale n'a pas été abolie et le Président Yoweri Museveni a menacé en 2018 de reprendre les exécutions pour mettre fin à une vague de criminalité.
Pour rappel, la loi anti homosexualité en Ouganda du député David Bahati est passée par le parlement le 20 décembre 2013 avec la proposition de peine de mort diminuée au profit de la prison à vie.
Le projet de loi est signé par le Président de l'Ouganda Yoweri Museveni et promulgué en février 2014. Mais la peine de mort est réapparu dans le dispositif en 2023, suscitant l’ire de nombreux pays occidentaux.