Le Général Abdulsalami Abubakar, ancien Président du Nigeria et médiateur de la Cedeao. (Ph: Dr)
Le Général Abdulsalami Abubakar, ancien Président du Nigeria et médiateur de la Cedeao. (Ph: Dr)
Niger : L’usage de la force, la seule solution crédible encore sur la table ?
Dans un entretien accordé à la BBC en Haousa et dont Rfi s’est fait écho le 23 août 2023, l’ex-Président du Nigeria et chef de la médiation de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Abdulsalami Abubakar, explique avoir notamment trouvé des putschistes fermés à tout retour au pouvoir du Président renversé le 26 juillet, Mohamed Bazoum.
Le Général Abdourahmane Tchiani et ses hommes adoptent donc une position diamétralement opposée à celle de l’organisation sous-régionale.
Même si le Général Abdulsalami Abubakar a déclaré qu'une intervention militaire restait la dernière option pour résoudre la situation dans le pays, d’aucuns pensent que c’est dans un langage diplomatique qu’il indique que l’usage de la force reste la seule option digne d’intérêt. Ce, d’autant plus que le dialogue avec les militaires de Niamey est pratiquement impossible.
Dans l'interview, il a déclaré que sa délégation avait entamé des négociations avec le chef de la junte militaire, le Général Abdourahmane Tchiani et a exprimé l'espoir d'une résolution à l'amiable.
Autrement dit, le blocage du dialogue et la quasi-inexistence d’un accord sur la base d’un respect des injonctions de la Cedeao sont clairement constatés par les parties.
Abdulsalami Abubakar n’a pas manqué d’indiquer que force restera aux engagements communautaires des Etats-membres. Puisqu’évoquant le recours à la force, il a déclaré que "toutes les mesures seront mises en place pour garantir que le Niger revienne à l'autorité constitutionnelle".
Même si le Général Abdulsalami Abubakar a déclaré qu'une intervention militaire restait la dernière option pour résoudre la situation dans le pays, d’aucuns pensent que c’est dans un langage diplomatique qu’il indique que l’usage de la force reste la seule option digne d’intérêt. Ce, d’autant plus que le dialogue avec les militaires de Niamey est pratiquement impossible.
Dans l'interview, il a déclaré que sa délégation avait entamé des négociations avec le chef de la junte militaire, le Général Abdourahmane Tchiani et a exprimé l'espoir d'une résolution à l'amiable.
Autrement dit, le blocage du dialogue et la quasi-inexistence d’un accord sur la base d’un respect des injonctions de la Cedeao sont clairement constatés par les parties.
Abdulsalami Abubakar n’a pas manqué d’indiquer que force restera aux engagements communautaires des Etats-membres. Puisqu’évoquant le recours à la force, il a déclaré que "toutes les mesures seront mises en place pour garantir que le Niger revienne à l'autorité constitutionnelle".