Littérature/« Immigration : rêves brisés au cœur de l’horreur » : Des témoignages poignants pour décrire l’illusion de la traverséeDans l’espoir de trouver le bonheur ailleurs beaucoup d’africains prenne la voie de l’immigration pour s’offrir le confort que n’a pu leur offrir leur pays.

Deux voies s’offrent aux candidats : la voie légale très souvent utilisée par les plus nantis et la voie illégale ou clandestine choisie par le plus grand nombre de demandeurs aux conditions modestes et parfois extrêmement pauvre avec au bout la désillusion.

Pour toucher du doigt les dangers de cette immigration clandestine, les auteurs Esse Archile Daouda et Issouf Ouattara ont combiné leur plume pour publier aux Editions Muse une œuvre intitulée « Immigration : rêves brisés au cœur de l’horreur ». Il s’agit de témoignages de ces personnes qui à leur corps défendant y se sont essayés pour en mesurer toute la souffrance qui s’y trouve pour pouvoir donner des conseils à d’éventuel(le)s candidat(e)s.

Au-delà, cette œuvre pose des problématiques complexes liées pour une grosse part au sens des responsabilités individuelles et collectives mais aussi à la bien séance et à la reconnaissance du droit à se déplacer sur la terre et à choisir librement là où l’on voudrait vivre.

Bien que les souffrances restent individuelles, l’impact sociologie, politique et économique demeurent entier et significatif pour n’importe quel pays en Afrique où sa jeunesse opte pour le sacrifice expiatoire en faisant le choix de mourir loin des leurs et en mer.

C’est donc balloté dans une sorte de mélimélo que les langues se sont déliées pour un coin de voile d’un scandale qui se passe sous nos yeux dans une indifférence totale et coupable.

Les auteurs ont bien voulu donner la parole a ses sans voix qui ont vécu les pires choses que l’on pourrait infliger à un individu à la recherche du bonheur qui se voit plier l’échine devant la barbarie de se propres frère africains avant d’aller subir l’atrocité et le mépris de l’aventure clandestine.