La case des mots: Niger, comment on gère ?. (Ph:DR)
Au Niger, on suggère une légère intervention étrangère passagère pour éviter que des militaires gèrent le pouvoir comme une rente viagère. On gère comment au Niger, si des militaires s’ingèrent, gèrent, cogèrent ou s’autogèrent ? Au Niger même, on digère mal l’idée qui suggère qu’une intervention étrangère même passagère ou légère s’y ingère. Passagère ou pas passagère, légère ou pas légère, on réfrigère à toute gestion étrangère. On s’ingère alors ou on ne s’ingère pas au Niger ? Si on s’ingère, comment on s’ingère ? À Alger, près du Niger, la perspective qu’on s’ingère aussi réfrigère. Elle réfrigère Alger qui digère mal aussi l’idée d’une action étrangère passagère même légère. Car dites passagères, des interventions étrangères s’avérèrent parfois mensongères. Elles grugèrent les populations, les piégèrent. Dites passagères, des interventions parfois même se prorogèrent, se rallongèrent, s’adjugèrent un pouvoir qu’elles se partagèrent puis se figèrent par des pratiques boulangères .
