Abidjan-Treichville : Maquis et bars occupent des rues, au grand dam des automobilistes et habitants
Des rues de Treichville, une commune d’Abidjan capitale économique de la Côte d’Ivoire, sont occupées de jour comme de nuit par des maquis, bars et restaurants. Une situation qui n'est pas sans gêne pour l’environnement immédiat. Également pour les automobilistes qui sont souvent obligés de faire de grands tours de contournement, toujours désobligeants pour les éviter.
Dimanche 13 août 2023, nous nous rendons à l’avenue 21, précisément à la rue 19, sur information faisant état de l’occupation de ladite rue par des maquis et bars.
Il est 18 h 45 quand nous arrivons sur le lieu déjà animé par la musique qui sonne à fond. Certains clients ne se gênent pas à esquisser des pas de danse sous l’effet de la boisson qui coule à flot.
Assis autour des tables, d’autres préfèrent les causeries de tout genre sur divers sujets. Par moment, ce sont des cris de joie qui fusent de cette ambiance.
Les riverains proches n’ont qu’à s’y accommoder. Quant aux automobilistes, ils doivent faire demi-tour. Mais ce qui attire le plus l’attention, ce sont les installations. En effet, ni les salles, ni les terrasses ne suffisent plus à accueillir la clientèle.
Les propriétaires des maquis décident tout simplement d’installer une bâche en pleine rue sous laquelle des chaises et tables sont mises en place. Quand nous quittions le lieu autour de 20h, l’animation était à son comble.
Au niveau de l’avenue 22 rue 38, nous assistons à la même scène. Ainsi que dans d’autres rues au niveau de l’avenue 18 où une bâche installée dans la rue fait office de restaurant. Les habitants sont soumis aux mêmes nuisances sonores.
Au quartier Apolo, sur l’avenue 16, juste avant d’atteindre l’ex boulevard Valérie Giscard, aujourd’hui rebaptisé Félix Houphouet Boigny sur la droite les chaises d’un maquis bar sont placées sur une bonne partie de cette large avenue.
Laissant nuitamment surtout, peu d’espace aux automobilistes. Ici on fait la fête tous les soirs depuis plusieurs années déjà. Et tant pis pour les habitants dans le voisinage, qui en ont assez de se plaindre sans succès, aux responsables de la commune.
Finalement, c’est bien malgré eux, qu’ils vivent avec cette situation.
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