La section Tiébissou-Bouaké possède de nombreux ouvrages d'art.
Infrastructure routière : L’autoroute arrive à Bouaké jeudi
Lors de la cérémonie d’inauguration du pont Alassane Ouattara, le 12 août, le Président de la République a annoncé que l’inauguration de la section de l’autoroute du Nord Tiébissou-Bouaké aura lieu « avant la fin du mois ». On en sait un peu plus maintenant. Ce sera exactement le jeudi 24 août, à Bouaké.
Le conseiller technique du ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, Abou Nibi, confirme l’information. Et précise que l’événement sera présidé par le vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet Koné.
L’autoroute Tiébissou-Bouaké est longue de 96 Km, dont 30 Km de contournement et une bretelle de 12 Km entrant directement dans la ville. Il y a un poste à péage, 2 Km après Djébonoua. Les travaux ont été réalisés par l’entreprise chinoise Crbc (celle qui a exécuté le chantier du pont Alassane Ouattara).
Au cours de la cérémonie du 12 août, on a aussi entendu le représentant de la Banque islamique du développement (Bid), Nabil Chaleb, dire que concernant les nouveaux projets faisant partie du portefeuille de la banque en Côte d’Ivoire, il y a l’autoroute Bouaké-Darakokaha. Cette localité, faut-il le savoir, est un village de la sous-préfecture de Fronan (département de Katiola).
Cette information révèle donc que le gouvernement est bien avancé dans le bouclage du financement des travaux du prolongement de l’autoroute du Nord, au-delà de Bouaké. On en saura certainement davantage, lors de la cérémonie du 24 août.
Mais on peut déjà noter que les choses iront vite. Car le ministère de l’Équipement et de l’Entretien routier a opté pour le dédoublement de la Nationale A3 à partir de Bouaké.
Le conseiller technique, Abou Nibi, explique que cette solution avait été proposée par le défunt Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, afin de minimiser les coûts.
A noter que cette route a été impeccablement reconstruite, il n’y a pas si longtemps, dans le cadre d’un financement C2d (Contrat de désendettement et développement). « Le gouvernement a mis beaucoup d’argent dans les travaux de cette route. Elle peut être transformée en autoroute (...) », explique-t-il. Ce sera ainsi jusqu’aux deux frontières Nord (Mali et Burkina Faso). Il y aura juste une déviation au niveau de chaque ville traversée.
Les avantages, comme le fait savoir Abou Nibi, sont d’ordre financier. Car il ne s’agit pas de créer une nouvelle emprise de 2x2 voies dans la brousse, avec pour corollaire la construction de nouveaux ponts, dalots, etc. Les travaux consisteront plutôt à agrandir les ouvrages existants.
Il est donc évident que le prolongement de l’autoroute vers les frontières nord ira plus vite qu’on l’imaginait.
Les travaux, apprend-on, seront ordonnés en plusieurs sections et confiés à différentes entreprises, un autre paramètre favorisant la célérité de l’exécution du chantier.
On comprend pourquoi l’homme de main du ministre Amédé Kouakou, répète qu’« après Bouaké, on ne s’arrêtera plus ».
L’autoroute Tiébissou-Bouaké est longue de 96 Km, dont 30 Km de contournement et une bretelle de 12 Km entrant directement dans la ville. Il y a un poste à péage, 2 Km après Djébonoua. Les travaux ont été réalisés par l’entreprise chinoise Crbc (celle qui a exécuté le chantier du pont Alassane Ouattara).
Au cours de la cérémonie du 12 août, on a aussi entendu le représentant de la Banque islamique du développement (Bid), Nabil Chaleb, dire que concernant les nouveaux projets faisant partie du portefeuille de la banque en Côte d’Ivoire, il y a l’autoroute Bouaké-Darakokaha. Cette localité, faut-il le savoir, est un village de la sous-préfecture de Fronan (département de Katiola).
Cette information révèle donc que le gouvernement est bien avancé dans le bouclage du financement des travaux du prolongement de l’autoroute du Nord, au-delà de Bouaké. On en saura certainement davantage, lors de la cérémonie du 24 août.
Mais on peut déjà noter que les choses iront vite. Car le ministère de l’Équipement et de l’Entretien routier a opté pour le dédoublement de la Nationale A3 à partir de Bouaké.
Le conseiller technique, Abou Nibi, explique que cette solution avait été proposée par le défunt Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, afin de minimiser les coûts.
A noter que cette route a été impeccablement reconstruite, il n’y a pas si longtemps, dans le cadre d’un financement C2d (Contrat de désendettement et développement). « Le gouvernement a mis beaucoup d’argent dans les travaux de cette route. Elle peut être transformée en autoroute (...) », explique-t-il. Ce sera ainsi jusqu’aux deux frontières Nord (Mali et Burkina Faso). Il y aura juste une déviation au niveau de chaque ville traversée.
Les avantages, comme le fait savoir Abou Nibi, sont d’ordre financier. Car il ne s’agit pas de créer une nouvelle emprise de 2x2 voies dans la brousse, avec pour corollaire la construction de nouveaux ponts, dalots, etc. Les travaux consisteront plutôt à agrandir les ouvrages existants.
Il est donc évident que le prolongement de l’autoroute vers les frontières nord ira plus vite qu’on l’imaginait.
Les travaux, apprend-on, seront ordonnés en plusieurs sections et confiés à différentes entreprises, un autre paramètre favorisant la célérité de l’exécution du chantier.
On comprend pourquoi l’homme de main du ministre Amédé Kouakou, répète qu’« après Bouaké, on ne s’arrêtera plus ».