La Banque islamique de développement, un partenaire de choix

Le directeur régional de la BId Nabil Chaleb
Le directeur régional de la BId Nabil Chaleb
Le directeur régional de la BId Nabil Chaleb

La Banque islamique de développement, un partenaire de choix

Le 14/08/23 à 19:24
modifié 14/08/23 à 19:24
Les travaux de l’infrastructure dessinée par l’architecte Pierre Fakhoury ont été financés par la Banque islamique de développement (Bid). Cette institution financière se positionne aujourd’hui comme un partenaire de premier choix de la Côte d’Ivoire. À la cérémonie d’inauguration, le directeur régional de la Bid à Dakar, Nabil Chaleb, a réaffirmé l’engagement et le soutien indéfectibles de la Bid envers l’État ivoirien en tant que partenaire digne de confiance. «La Côte d’Ivoire trouvera, toujours auprès de la Bid, un partenaire fiable », a-t-il rassuré.

Ce partenariat, qui dure depuis une vingtaine d’années, « se présente comme une synergie d’actions conjointes au service du bien-être du peuple ivoirien », a affirmé le directeur régional. Selon lui, cette collaboration, qui s’accroit au fil des années, a engendré des financements cumulatifs approuvés avoisinant les 2,438 millions de dollars américains, soit environ 1 400 milliards de

F Cfa. Également, la somme de 3,864 millions de dollars, soit plus de 2 000 milliards de F Cfa, a été allouée aux entreprises ivoiriennes sous forme de couverture d’assurance contre les risques commerciaux et politiques, tient-il à préciser.

À l’en croire, la Bid possède actuellement un portefeuille de 19 projets souverains actifs en Côte d’Ivoire, évalués à environ 1,541 millions de dollars (environ 900 millions de F Cfa). Le taux de décaissement de ces projets s’élève à 44%.

Il ne cache pas l’ambition de la Bid de renforcer davantage son partenariat avec le gouvernement ivoirien en intensifiant ses investissements et en accélérant la réalisation de projets.

L’objectif du groupe reste inchangé : accompagner ses pays membres dans leur lutte contre la pauvreté, pour le renforcement de la résilience économique et pour la promotion de la croissance de l’économie verte.

Concernant le pont à haubans, il a souligné que sa construction s’inscrit dans un projet d’envergure encore plus vaste, celui de l’aménagement et de la valorisation de la baie de Cocody. Ce projet global, d’une valeur totale avoisinant les 530 millions d’euros, dont plus de 260 millions d’euros proviennent de la Bid, offrira des solutions durables aux problèmes de pollution qui affectent la capitale économique. Ce financement prend en compte la restauration du couvert végétal, la réhabilitation du carrefour de l’Indenié et la construction du bassin écrêteur de Williamsville.



Le 14/08/23 à 19:24
modifié 14/08/23 à 19:24