Partenariat Économique intérimaire CI-UE: Les opportunités et défis présentés au secteur privé

La cérémonie d’ouverture s’est achevée par une photo de famille. (Photo : Dr)
La cérémonie d’ouverture s’est achevée par une photo de famille. (Photo : Dr)
La cérémonie d’ouverture s’est achevée par une photo de famille. (Photo : Dr)

Partenariat Économique intérimaire CI-UE: Les opportunités et défis présentés au secteur privé

Le 10/08/23 à 18:33
modifié 10/08/23 à 18:33
Une trentaine d’acteurs du secteur privé ivoirien prennent part, les 10 et 11 août, à la Chambre de commerce et d’industrie, au Plateau, à un atelier de deux jours sur l’Accord de partenariat économique intérimaire (Apei) établi entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne. Initiée par le ministère d’État, ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, cette activité s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à la mise en œuvre de l’Accord de partenariat économique intérimaire en Côte d’Ivoire. L’objectif est de former et sensibiliser les acteurs nationaux du secteur privé, sur le contenu de l’Ape intérimaire, ainsi que sur les défis liés à sa mise en œuvre. Prévu pour deux jours, cet atelier est le dernier d’une série qui a débuté le 27 juillet à Bouaké, avant de se poursuivre à Korhogo, Daloa puis San Pedro. Au total 350 acteurs du secteur privé ont été formés dans le cadre de ce projet. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Golé Bi Guillaume, Directeur des politiques macro-économiques et financières et des accords de partenariats économiques, au ministère d’État, ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora. Il a souligné à l’occasion que, l’Ape intérimaire Côte d’Ivoire-Union européenne est important pour l’économie du pays. Car il permet de renforcer la compétitivité des entreprises ivoiriennes, du fait de l’accès de leurs produits au marché européen. « Cet accord offre d’énormes opportunités au secteur privé ivoirien. Notamment en termes d’exportations, d’investissement sur place, d’accroissement de leur production. Le marché européen est solvable. Être présent sur ce marché, tout en bénéficiant d’une exonération fiscale, permet au secteur privé national de renforcer sa compétitivité », a-t-il soutenu. Il a indiqué que cet accord entraîne toutefois, plusieurs implications, dont la concurrence des produits européens aux produits locaux ivoiriens. Ce qui nécessite, pour la Côte d’Ivoire, de disposer d’un secteur privé dynamique pour pouvoir faire face à cette concurrence. Il a ajouté que le gouvernement ivoirien a, pour sa part, pris des mesures afin de réduire la concurrence. En effet, dira-t-il, l’accord exclut les produits finis européens. En outre, les droits de douanes sont maintenus sur certains produits. Cela permet de protéger les entreprises locales. « Toutes les dispositions sont prises pour que l’économie ivoirienne ne sorte pas perdante de cet accord », a-t-il rassuré. Précisant que l’Ape intérimaire entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne est entré en vigueur depuis le 3 septembre 2016. Trois thèmes sont traités au cours de l’atelier. A savoir : « Enjeux, défis et opportunités de la mise en œuvre de l’Apei » ; « mise à niveau des entreprises pour améliorer la compétitivité et la résilience des entreprises ivoiriennes dans le cadre de l’Apei » et « sensibilisation des administrations publiques décentralisées concernées aux enjeux et aux défis de la mise en œuvre de l’Apei ».
Le 10/08/23 à 18:33
modifié 10/08/23 à 18:33