Le Sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la situation au Niger

A l'unanimité, les Chefs d'Etat et de gouvernement ont réactvé "la force en attente" qui sera deployée sous peu. Selon le Président ivoirien Alassane Ouattara son pays enverra un bataillon. Et des dispositions ont été prises pour que les soldats ivoiriens qui composeront cette force ne manquent de rien.

Pour ce faire, instruction a été donnée, selon le président ivoirien pour que chef d'Etat-major des Armées (Cema), le général de corps d'armée, Lassina Doumbia prépare ses hommes qui seront auprès des autres forces des pays de la Cedeao.

Alassane Ouattara a indiqué également que la Cedeao tient pour responsable la junte nigérienne des difficultés que connais ce pays. D'ailleurs les Chefs d'Etat de la Cedeao estiment que le coup d'Etat n'est pas une solution. La preuve. Les Etats de la communauté où des coups d'Etat ont été opérés ploient toujours sous le poids de l'insécurité et des difficultés économiques. "Les pustchistes seront tenues totalement responsables des sanctions imposées au Niger", a déclaré M. Ouattara. Et d'insister pour dire que ce point a éte relevé par tous les Chefs d'Etat. S'il n' y avait pas eu de Coup d'Etat, a poursuivi, le Président Ouattara, il n'y aurait pas eu de sanctions contre Niger. La Côte d'Ivoire, a-t-il insisté, a des relations cordiales avec le Niger depuis le premier Président de ce pays Hamani Diori. "Nous souffrons avec ce peuple frère soumis à des sanctions", a dit Alassane Ouattara de retour du Sommet de la Cedeao.

A noter que la force en attente dans la sous-région est composée de deux brigades, à savoir 8000 hommes.