Ne dit-on pas que gouverner, c’est anticiper ? En tout cas, le Président de la République, Alassane Ouattara, l’a tellement bien compris que par son engagement pour la jeunesse, il donne du fil à retordre aux marchands d’illusions de la sous-région. Lesquels font des jeunes une cible privilégiée pour l’atteinte de leurs lugubres ambitions de déstabilisation des pouvoirs démocratiquement élus.

C’est pourquoi le gouvernement a mis en place un programme spécial pour la jeunesse (Pj-Gouv) sur la période 2023-2025. Qui prend en compte la formation et l’insertion socio-professionnelle par un premier emploi et le financement des projets de jeunesse. Pour les trois années, c’est une enveloppe de 1 118 milliards qui a été débloquée pour permettre à 1,5 million de jeunes d’avoir des opportunités d’emploi, de formation et de financement de leurs projets.

Pour la première année (2023), ce sont 361 milliards de FCfa qui sont engagés pour les différents segments du programme. Avec en prime, 99 milliards consacrés à la construction et la rénovation d’infrastructures au profit des jeunes. Il s’agit, entre autres, de la construction et de l’équipement, à travers le pays, de sept établissements de formation professionnelle à Dabakala, Diabo, Gbéléban, Korhogo, Kong, Ebimpé-Anyama et Yamoussoukro.

En plus de la promotion de l’entrepreneuriat à travers le Projet emploi-jeunes et développement des compétences (Pejedec 3) qui a permis la signature de 24 conventions au profit de 68 000 jeunes, pour un financement de 31 milliards de FCfa.

Ces différents chiffres communiqués par le ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré, montrent bien la volonté du Chef de l’État de mettre la jeunesse au cœur de ses actions. D’où 2023 décrétée année de la jeunesse, une frange qui représente 72% de la population ivoirienne.

Six mois après sa mise en application, le Pj-Gouv a permis de former 51 000 jeunes dans divers domaines d’activité. 31 000 ont bénéficié de stages de qualification. En termes de financement, 14 000 projets jeunes ont bénéficié de financement. Soit plus de 42 milliards destinés à ceux vivant en zone rurale.

L’autre pan de l’action gouvernementale au profit des jeunes, c’est la transformation de ces derniers par l’inculcation des valeurs de la République. Pour cela, le gouvernement a mis en place un programme spécial de construction des centres de service civique. Celui de Bouaké, le premier d’une série de 14 centres, a été mis en service par le Premier ministre Patrick Achi.

En attendant, ceux qui existent déjà ont permis à 10 500 jeunes de bénéficier de programmes de resocialisation à travers l’initiation à divers métiers. Dans la même veine, l’École de la deuxième chance arrive comme une bouée de sauvetage pour ces milliers de jeunes diplômés et sans emploi, non scolarisés ou déscolarisés.

Cette trouvaille du gouvernement permet de revoir le processus de formation des jeunes, à travers des programmes de masse qui visent l’insertion des auditeurs. Les premiers résultats sont encourageants. Mieux, 4 000 jeunes sont concernés par un programme de formation par apprentissage. Ainsi, plusieurs jeunes et des formateurs de l’enseignement technique bénéficient, par vague, de formation en France. Et ce, en partenariat avec plusieurs écoles et instituts.

Avec cet engagement personnel du Président Ouattara pour la jeunesse, il est clair que la transformation de l’ordre social en Côte d’Ivoire est désormais une réalité. Une jeunesse sainement occupée ne peut, en effet, détourner le regard de son objectif.

La Côte d’Ivoire de demain est en train de se construire au laboratoire des ambitions du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara.