Enseignement supérieur: L’année préparatoire (Tronc commun) supprimée en médecine, pharmacie, Odonto

La décision du ministre Adama Diawara a été accueillie avec satisfaction par les futurs étudiants. (Ph: Dr)
La décision du ministre Adama Diawara a été accueillie avec satisfaction par les futurs étudiants. (Ph: Dr)
La décision du ministre Adama Diawara a été accueillie avec satisfaction par les futurs étudiants. (Ph: Dr)

Enseignement supérieur: L’année préparatoire (Tronc commun) supprimée en médecine, pharmacie, Odonto

Le 05/08/23 à 07:45
modifié 05/08/23 à 07:45
La décision a été annoncée, le mercredi 2 août, par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara.
Les étudiants bacheliers désireux d’embrasser des carrières médicales n’auront plus à passer par le tronc commun de l’université Nangui Abrogoua d’Abobo-Adjamé.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (Mesrs), Adama Diawara, ayant pris la décision de supprimer l’année préparatoire Médecine, Pharmacie, Odontostomatologie.

Il l’a officiellement annoncé, le mercredi 2 août, à l’ouverture de l’édition 2023 des Journées de l’orientation du bachelier (Job) à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.

Adama Diawara a indiqué que cette décision a été prise pour juguler le nombre élevé d’échecs au concours de fin d’année préparatoire. Ce sont désormais un peu plus de 600 étudiants qui auront la possibilité d’être admis, dès la première année, en Médecine, Pharmacie et Odontostomatologie.

La décision du Mesrs a été accueillie avec beaucoup de joie par les étudiants. L’année préparatoire est, en fait, un goulot d’étranglement, qui recalait de nombreux postulants aux filières médicales.

Organisées du 2 au 4 août 2023 à l’Ufhb, les Journées de l’orientation du bachelier avaient pour objectif de mettre à la disposition des bacheliers, des informations sur les offres de formation en vigueur dans les institutions d’enseignement supérieur, y compris sur les conditions d’accès à ces formations.

L’enjeu est d’aider les nouveaux bacheliers à bien s’orienter pour mener dans les meilleures conditions leurs études et leur projet professionnel.

Le ministre de l’Enseignement supérieur a reconnu que par manque d’information et d’accompagnement, de nombreux bacheliers s’inscrivent dans des filières qui ne correspondent ni à leurs compétences ni à leurs aspirations professionnelles, encore moins aux besoins du monde du travail.


Le 05/08/23 à 07:45
modifié 05/08/23 à 07:45