Coup d'État au Niger: Les grandes décisions de la Cedeao et de l’Uemoa

Les chefs d'Etat de la Cedeao et de l'Uemoa se sont réuni  à Abuja pour prendre des mesures contre la junte militaire nigérienne. (DR)
Les chefs d'Etat de la Cedeao et de l'Uemoa se sont réuni à Abuja pour prendre des mesures contre la junte militaire nigérienne. (DR)
Les chefs d'Etat de la Cedeao et de l'Uemoa se sont réuni à Abuja pour prendre des mesures contre la junte militaire nigérienne. (DR)

Coup d'État au Niger: Les grandes décisions de la Cedeao et de l’Uemoa

Le 30/07/23 à 15:47
modifié 30/07/23 à 15:47
Deux sommets spéciaux se sont tenu ce dimanche 30 juillet à Abuja au Nigeria de manière successive par l’Union économique et monétaire Ouest Africaine (Uemoa) et la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sur le coup d’État au Niger perpétré par la junte à sa tête le général Tchiani. De fortes décisions ont été entérinées.

Ainsi, les chefs d’État de ces deux institutions sous régionales ont lancé un ultimatum aux putschistes et ont décidé de sanctions financières. Ils ont annoncé un ultimatum d’une semaine pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger.

Ils n’excluent pas le « recours à la force » si nécessaire, rapporte RFI. En attendant, des sanctions ont été décidées avec effet immédiat : fermeture des frontières puis des vols en direction du Niger, plus de transactions commerciales avec le Niger, plus de transactions énergétiques avec le Niger, gel des avoirs bancaires pour les responsables militaires impliqués dans la tentative de coup.

La Cédéao veut ainsi imposer un véritable blocus économique pour faire plier les putschistes. Bola Ahmed Tinubu a donné la ligne, à savoir une tolérance zéro contre tout auteur de coup d'État dans la sous-région. Tous les chefs d'État et de gouvernement l'ont suivi. Une réunion des chefs d’état-major de la Cédéao doit se tenir en urgence pour soumettre rapidement un plan d'action.

Le président Mohamed Bazoum est considéré par ses pairs comme le seul président légitime. Seuls ses actes et ceux de ses représentants sont reconnus par l’organisation ouest-africaine.

La Cedeao exige la libération et la restauration du pouvoir du chef de l’État, qu’elle considère d’ailleurs comme un otage, tout comme sa famille et les membres du gouvernement du Niger. Les chefs d’État de l’organisation régionale ont indiqué qu’ils tiendraient la junte pour responsable, si par malheur quelque chose arrivait à Mohamed Bazoum.


Le 30/07/23 à 15:47
modifié 30/07/23 à 15:47