75e anniversaire des Conventions de Genève : Plaidoyer pour des solutions aux défis humanitaires contemporains

Les participants ont été édifiés lors de cette conférence-débat. (DR)
Les participants ont été édifiés lors de cette conférence-débat. (DR)
Les participants ont été édifiés lors de cette conférence-débat. (DR)

75e anniversaire des Conventions de Genève : Plaidoyer pour des solutions aux défis humanitaires contemporains

Le 01/12/24 à 15:58
modifié 01/12/24 à 17:23
L’année 2024 marque le 75e anniversaire des Conventions de Genève. Dans le cadre de la commémoration de cet évènement portant sur la préservation de l’humanité dans un monde polarisé, le Comité international de la Croix-Rouge (Cicr) a organisé une conférence-débat, le 28 novembre, au Plateau. Cette cérémonie a vu la participation de hautes personnalités de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Niger et du Bénin.

Le chef de la délégation du Cicr à Abidjan, Loukas Petridis, a expliqué que cette conférence humanitarium itinérante, la 7e du genre, se présente comme un cadre d’échanges et de réflexion entre les milieux humanitaires, diplomatiques, universitaires et militaires. Cela, au plan local, régional et international, tout en contribuant à rechercher des solutions aux défis humanitaires contemporains. Selon lui, ce rendez-vous a également pour objectif de mener une réflexion sur le rôle fondamental que continue de jouer le Droit international humain (Dih) pour la protection des personnes et des biens affectés par les conflits armés. Mieux, il s’agit de sensibiliser les acteurs ainsi que les décideurs clés sur des questions et urgences humanitaires. « Les anniversaires des conventions nous rappellent le consensus international autour de l’idée que même la guerre a ses limites et sont l’occasion de réaffirmer l’importance du Dih pour la protection des victimes, mais aussi sa pertinence et son adaptabilité continues aux réalités du terrain », a-t-il précisé. En outre, à l'en croire, il sera question d’exprimer une grande inquiétude.

À savoir la persistance des graves violations du Dih et des conflits. « Alors que l’attention mondiale se concentre sur quelques conflits, il existe plus de 120 conflits armés en cours dans le monde, dont certains durent plusieurs décennies. Au Cicr, nous sommes convaincus qu’en dépit des violences constatées, le Dih reste pertinent en tant que corps de règles spécialement destiné à limiter les effets des violences armées », a-t-il insisté. La conférence a été meublée par deux panels sur le respect du droit et la protection des victimes dans les conflits armés contemporains et les 75 ans des Conventions de Genève : Préserver l’humanité dans un monde polarisé. Au nombre des panélistes, figuraient le ministre togolais des Droits de l’homme, Pacôme Yawovi Adjourouvi et l’ambassadeur de Suisse en Côte d’Ivoire, Dominique Favre. Pour le diplomate, les États parties prenantes des conventions ont obligation de les respecter et de les faire respecter. En ce sens que celles-ci réunissent des familles dispersées, réconfortent des prisonniers... « Le rôle du dépositaire, c’est de voir le verre à moitié plein. On n’applique pas le Dih quand on est en conflit. On l’applique au quotidien.

Dans un contexte sous-régional de tension, la Côte d’Ivoire réussit cette politique de paix. Je félicite le pays pour ça », a-t-il indiqué. Quant au ministre togolais, il a invité les États à trouver des mécanismes de manière spontanée pour juguler ces problèmes. Pour lui, il faut poursuivre la formation et la sensibilisation des populations notamment sur les dangers du terrorisme et de l’extrémisme.



Le 01/12/24 à 15:58
modifié 01/12/24 à 17:23