C’est sur sa page Twitter que le Président nigérien, Mohamed Bazoum, dire croire encore ce 27 juillet 2023, au maintien de son pays sur la voie de la démocratie. ‘’ Les acquis obtenus de haute lutte seront sauvegardés. Tous les nigériens épris de démocratie et de liberté y veilleront’’, promet-il alors que le Comité national pout la sauvegarde de la patrie (Cnsp) dit l’avoir renversé, suspendu toutes les institutions, fermé les frontières et instauré un couvre-feu de 22 heures à 5 heures. Son message est également présent sur la page Twitter de la Présidence de la République.

Parallèlement au événements du Palaos présidentiel à Niamey, des rumeurs ont fait état de la mise aux arrêts de l’ancien Président Mahammadou Issoufou, présenté comme un soutien de son successeur. Et le Général Salifou Mody, ancien Chef d'état major Général des armées est pressenti pour diriger la transition. Il avait été limogé au lendemain d'une visite qu'il avait rendue à Bamako à ses frères d'armes maliens et avait obtenu un droit de poursuite de Bamako pour traquer des groupes armés qui avait tué des soldats nigériens une semaine plus tôt dans le mois de mars dernier.

Deux heures avant le post de Mohamed Bazoum, cest le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, Hassoumi Massoudou, qui appelait les Nigériens à faire barrage au coup de force des militaires. '' Chef du gouvernement par intérim, j’en appelle à tous les démocrates, à tous les patriotes, pour mettre en échec cette aventure porteuse de tous les périls pour notre pays. Vive la démocratie, vive le Niger'', avait-il posté sur sa page Twitter.

les regards sont désormais tournés vers la Cedeao qui a déclaré ne pas accepter le coup des militaires. Dans l'après-midi du 26 juillet 2023, son Président en exercice, le Nigérian, Ahmed Bola Tinubu, a réitéré cette position de l'organisation sous-régionale. '' En tant que président de l'Autorité des chefs d'État de la CEDEAO, je déclare sans équivoque que le Nigéria se tient fermement aux côtés du gouvernement élu au Niger. Nous ne renoncerons ni ne fléchirons sur notre position de défendre et de préserver l'ordre constitutionnel.'', a-t-il déclaré sur sa page Twitter.