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Diplomatie : La méthode togolaise séduit…
Une consultation entre les parties en conflit au Darfour (Soudan) a été ouverte le dimanche 23 juillet 2023, à Lomé, a appris l'agence publique d’information turque, Anadolu, auprès du ministère togolais des Affaires étrangères.
Hormis l'Union africaine et l'Autorité gouvernementale pour le développement (Igad), seul le voisin sud-soudanais avait pu initier des pourparlers entre les belligérants parallèlement aux initiatives des États-Unis et de l’Arabie Saoudite.
La méthode togolaise séduirait-elle ? L’on peut répondre par l’affirmative. Puisque la diplomatie togolaise est sous les feux de la rampe depuis son succès dans la gestion de l’affaire 49 soldats ivoiriens retenus durant six mois au Mali. Sans oublier que c’est également à Lomé que les protagonistes de la crise politico-militaire née de la rébellion de 2002 à 2010 ont pris officiellement langue pour la première fois.
Lorsqu'il est décoré par le Chef de la junte malienne quelques mois après le dénouement de l'affaire des ''49'', Robert Dussey poste ceci le 11 mai 2023 sur sa page Twitter : ''C'est avec une joie immense que j'ai été élevé au grade de Commandeur de l'Ordre national du Mali par le Président Assimi Goita, Président de la République du Mali. Je voudrais lui exprimer ma profonde gratitude et celle du Président Faure Essosimna Gnassingbe pour cet honneur. Merci pour le sens exceptionnel de votre humanité, digne fils de Soundjata Keita, du Mali, de l'Afrique. Merci pour votre sens du panafricanisme. Que Dieu vous bénisse, bénisse vos œuvres, le Mali. Vive le Mali et vive Togo''.
Cette consultation entre parties prenantes au conflit soudanais qui s'est rapidement étendu au Darfour et d’autres régions du pays est présidée par Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères, de l'Intégration régionale et des Togolais de l'extérieur vient confirmer ce savoir-faire togolais.
Mais également des qualités personnelles du chef de la diplomatie dont la discrétion qui figure en bonne place parmi les outils de travail.
C’est certainement pour cela que la rencontre se tient à huis-clos dans un hôtel de la capitale Lomé. Elle rassemble dimanche et lundi, "toutes les parties au Darfour : politiciens, activistes politiques, universitaires, société civile....", d'après les informations recueillies par l’agence Anadolu.
Le ministre togolais des Affaires étrangères bien conscient de la complexité du dossier soudanais et des nombreux échecs déjà enregistrés par les plus grands, sait rester modeste.
La réunion de Lomé, assure Robert Dussey, ne "remet pas en causes les discussions de paix menées actuellement par l’Arabie Saoudite, les Etats-Unis, les Nations Unies et les efforts en cours de l’Igad et des pays voisins".
Pour lui le but visé est clair et précis : "L'objectif de cette réunion est de fournir aux leaders du Darfour un cadre de discussion ouvert, susceptible d’atténuer les effets de la guerre et préserver l'unité de sa société", affirme-t-il.
La méthode togolaise séduirait-elle ? L’on peut répondre par l’affirmative. Puisque la diplomatie togolaise est sous les feux de la rampe depuis son succès dans la gestion de l’affaire 49 soldats ivoiriens retenus durant six mois au Mali. Sans oublier que c’est également à Lomé que les protagonistes de la crise politico-militaire née de la rébellion de 2002 à 2010 ont pris officiellement langue pour la première fois.
Lorsqu'il est décoré par le Chef de la junte malienne quelques mois après le dénouement de l'affaire des ''49'', Robert Dussey poste ceci le 11 mai 2023 sur sa page Twitter : ''C'est avec une joie immense que j'ai été élevé au grade de Commandeur de l'Ordre national du Mali par le Président Assimi Goita, Président de la République du Mali. Je voudrais lui exprimer ma profonde gratitude et celle du Président Faure Essosimna Gnassingbe pour cet honneur. Merci pour le sens exceptionnel de votre humanité, digne fils de Soundjata Keita, du Mali, de l'Afrique. Merci pour votre sens du panafricanisme. Que Dieu vous bénisse, bénisse vos œuvres, le Mali. Vive le Mali et vive Togo''.
Cette consultation entre parties prenantes au conflit soudanais qui s'est rapidement étendu au Darfour et d’autres régions du pays est présidée par Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères, de l'Intégration régionale et des Togolais de l'extérieur vient confirmer ce savoir-faire togolais.
Mais également des qualités personnelles du chef de la diplomatie dont la discrétion qui figure en bonne place parmi les outils de travail.
C’est certainement pour cela que la rencontre se tient à huis-clos dans un hôtel de la capitale Lomé. Elle rassemble dimanche et lundi, "toutes les parties au Darfour : politiciens, activistes politiques, universitaires, société civile....", d'après les informations recueillies par l’agence Anadolu.
Le ministre togolais des Affaires étrangères bien conscient de la complexité du dossier soudanais et des nombreux échecs déjà enregistrés par les plus grands, sait rester modeste.
La réunion de Lomé, assure Robert Dussey, ne "remet pas en causes les discussions de paix menées actuellement par l’Arabie Saoudite, les Etats-Unis, les Nations Unies et les efforts en cours de l’Igad et des pays voisins".
Pour lui le but visé est clair et précis : "L'objectif de cette réunion est de fournir aux leaders du Darfour un cadre de discussion ouvert, susceptible d’atténuer les effets de la guerre et préserver l'unité de sa société", affirme-t-il.