Devant le juge du Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, le mercredi 19 juillet, S.K. n’a pas tardé à reconnaitre les faits qui lui étaient reprochés. Il a avoué avoir eu des relations sexuelles avec une fillette de 10 ans alors que cette dernière est par ailleurs la fille de celle avec qui il entretenait déjà des rapports. "C'est moi qui payait le loyer de la maisaon qu'occupait la mère, à Treichville, quartier Arras", ajoute-t-il.

Dans un rapport contenant la déposition de la fillette que le juge a pu lire, la victime expliquait que S.K. avait des rapports sexuels à tout bout de champ et par conséquent la prenait comme sa seconde épouse. Alors qu’au départ, S.K. posait cet acte, selon lui, « pour tester la virginité de la fillette ».

Il lui interdisait d’en parler à sa mère, en échange d’un cadeau, une paire de chaussure. Pour arriver à ses fins, il lubrifiait chaque fois son sexe avec une pommade.

A la barre, le 19 juillet, après avoir reconnu les faits, il a non seulement demandé pardon à la famille, à la mère, à toute la population ivoirienne ainsi qu'à l’Etat de Côte d’Ivoire mais aussi a requit la clémence du juge.

Son conseil a également fait autant : « C’est inhumain ce que mon client fait. Il n’y a pas de mot pour décrire ou qualifier le caractère horrible de l’acte que S.K. a posé ».

L’audience a été renvoyée au 26 juillet 2023 pour le délibéré.