Patrice Talon, le Président de la République béninoise. (Ph: Dr)
Burkina Faso, Guinée et Mali : Patrice Talon, le bras séculier de Bola Tinubu ?
Patrice Talon a été désigné le 18 juillet 2023 par ses pairs de la Cedeao pour renouer les contacts avec les autorités des pays en transition dans l’espace communautaire, le Burkina Faso, la Guinée et le Mali.
C’était lors d'une rencontre à Abuja au Nigeria qui a réuni les Présidents Bola Ahmed Tinubu, Mohamed Bazoum, Umaru Sissoco Embalo et Patrice Talon sur la situation sécuritaire dans l'espace sous-régional.
Ce sont désormais le Chef de l’État béninois et son ministre des Affaires étrangères, Olushegun Bakar, qui devront ramener les différents processus de retour à des pouvoirs civils dans les trois pays. Ce, alors que les diplomaties ghanéenne et bissau-guinéenne n’ont pas réussi à obtenir des engagements clairs accompagnés d’actes concrets dans ce sens.
Même l’implication personnelle et très active du Président Umaro Sissoco Embalo n'a pas permis d’obtenir les avancées souhaitées, puisqu’à Bamako, Conakry et Ouagadougou, l’on a quasiment rien lâché.
La médiation togolaise dans l’affaire des 49 soldats ivoiriens de la Minusma reste la seule victoire - si cela peut être considéré en tant que tel dans l’ensemble - de la Cedeao face aux justes. Puisque l’institution n’a pas pu faire changer de trajectoire aux militaires.
Le Colonel Mamadi Doumbouya n’est pas revenu sur les résultats du Dialogue national que l’organisation sous-régionale n’a pas trouvé inclusif. Le Colonel Assimi Goïta a organisé le référendum constitutionnel selon l’agenda qu’il s’est fixé et le Capitaine Ibrahim Traoré est à fond dans sa politique de récupération des parties du territoire national qui échappent à son contrôle sans que l’organisation puisse influencer ce qui est en cours.
Alors que Bola Tinubu a clairement annoncé la couleur à Bissau au moment où son homologue Umaro Sissoco Embalo lui passait le témoin – en exprimant sa ferme opposition au changement anticonstitutionnel de pouvoir – l’on devrait s’attendre à des demandes claires et précises de la part de Patrice Talon. Notamment des calendriers et des plans d’action clairs de fin de transition.
Ce sont désormais le Chef de l’État béninois et son ministre des Affaires étrangères, Olushegun Bakar, qui devront ramener les différents processus de retour à des pouvoirs civils dans les trois pays. Ce, alors que les diplomaties ghanéenne et bissau-guinéenne n’ont pas réussi à obtenir des engagements clairs accompagnés d’actes concrets dans ce sens.
Même l’implication personnelle et très active du Président Umaro Sissoco Embalo n'a pas permis d’obtenir les avancées souhaitées, puisqu’à Bamako, Conakry et Ouagadougou, l’on a quasiment rien lâché.
La médiation togolaise dans l’affaire des 49 soldats ivoiriens de la Minusma reste la seule victoire - si cela peut être considéré en tant que tel dans l’ensemble - de la Cedeao face aux justes. Puisque l’institution n’a pas pu faire changer de trajectoire aux militaires.
Le Colonel Mamadi Doumbouya n’est pas revenu sur les résultats du Dialogue national que l’organisation sous-régionale n’a pas trouvé inclusif. Le Colonel Assimi Goïta a organisé le référendum constitutionnel selon l’agenda qu’il s’est fixé et le Capitaine Ibrahim Traoré est à fond dans sa politique de récupération des parties du territoire national qui échappent à son contrôle sans que l’organisation puisse influencer ce qui est en cours.
Alors que Bola Tinubu a clairement annoncé la couleur à Bissau au moment où son homologue Umaro Sissoco Embalo lui passait le témoin – en exprimant sa ferme opposition au changement anticonstitutionnel de pouvoir – l’on devrait s’attendre à des demandes claires et précises de la part de Patrice Talon. Notamment des calendriers et des plans d’action clairs de fin de transition.