Digitalisation des services à la Fonction publique : L’État fait recours à l’expertise de deux entreprises locales

De gauche à droite, les ministres Amadou Coulibaly et Anne Ouloto, en compagnie des représentants des deux entreprises signataires. (Ph: Dr)
De gauche à droite, les ministres Amadou Coulibaly et Anne Ouloto, en compagnie des représentants des deux entreprises signataires. (Ph: Dr)
De gauche à droite, les ministres Amadou Coulibaly et Anne Ouloto, en compagnie des représentants des deux entreprises signataires. (Ph: Dr)

Digitalisation des services à la Fonction publique : L’État fait recours à l’expertise de deux entreprises locales

Le 18/07/23 à 19:20
modifié 18/07/23 à 19:20
La Côte d’Ivoire marque une étape importante dans le processus de digitalisation de ses services publics.

Le ministère de la Fonction publique, et celui de la Communication et de l’Économie numérique ont signé le 18 juillet, une double convention avec des acteurs locaux de premier plan dans le domaine de la digitalisation. Il s’agit notamment de la Société nationale de gestion électronique des données et de l'information administrative (Snedai), et la société SAH Analytics.

La cérémonie a eu pour cadre la salle de conférence du ministère de la Fonction publique, au Plateau.

A en croire Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et de l’Économie numérique, ces partenariats stratégiques reflètent l'engagement du gouvernement à exploiter pleinement le potentiel des technologies numériques pour améliorer les services publics et répondre aux besoins des citoyens de manière plus efficace et transparente.

« Les usagers font face à une absurdité. C'est que l'administration leur demande bien souvent des documents qu'elle produit elle-même. Avec la digitalisation des procédures, l'ambition à terme, est de faciliter toutes ces procédures. Tout en favorisant la réalisation de la vision zéro papier dans l'administration à l’horizon 2030 tel que souhaité par le Président de la République, Alassane Ouattara », a-t-il indiqué.

Pour sa part, la ministre de la Fonction publique, Anne Désirée Ouloto, n’a pas caché sa joie devant ce début de transformation digitale de son administration.

Pour elle, cette digitalisation se veut une réponse efficace à la lenteur et à l’inefficacité dans l’administration publique. « Vous connaissez la situation de l’offre de service public dans notre pays, taxée de lente et d’inefficace. Il apparaît donc impératif d’apporter des réponses adéquates qui épousent l’air du temps pour la satisfaction des besoins de l’usager-client qui se montre de plus en plus exigeant », a-t-elle fait remarquer.

Cette digitalisation, est-elle persuadée, ne peut qu’être bénéfique pour l’usager et pour l’administration elle-même. Au titre des avantages, elle a notamment énuméré la célérité dans le traitement des requêtes, la réduction des déplacements des fonctionnaires avec comme corolaire l’absentéisme dans les services, une meilleure gestion de la programmation des effectifs, et une solution contre la corruption.

Les entreprises retenues sont reconnues pour leur expertise dans les domaines des technologies numériques, de l'identification biométrique, de la cybersécurité et de l'analyse des données.

La Snedai a réalisé d'importants projets, tels que la mise en place de solutions électroniques comme l'e-visa et le passeport biométrique, tandis que SAH Analytics a développé des plateformes de gestion pour le Programme social du gouvernement et la gestion de la crise du Covid-19.



Le 18/07/23 à 19:20
modifié 18/07/23 à 19:20