Enseignement supérieur : L’Inp-HB et l’Uqam proposent un MBA en administration des affaires

Les responsables des deux établissements entourés des ambassadeurs Anderson Blanc et Ouattara Bafétigué. (Ph: Dr)
Les responsables des deux établissements entourés des ambassadeurs Anderson Blanc et Ouattara Bafétigué. (Ph: Dr)
Les responsables des deux établissements entourés des ambassadeurs Anderson Blanc et Ouattara Bafétigué. (Ph: Dr)

Enseignement supérieur : L’Inp-HB et l’Uqam proposent un MBA en administration des affaires

Le 18/07/23 à 14:52
modifié 18/07/23 à 14:52
La signature de convention a eu lieu le 17 juillet à l'Inp-HB, à Yamoussoukro.
C’est fait. L’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro (Inp-HB) et l’Université du Québec à Montréal (Uqam) ont décidé de faire chemin ensemble. Ce, à travers un partenariat pour la création d’un MBA en administration des affaires. La signature de cette entente a eu lieu le lundi 17 juillet 2023, à l’Inp-HB de Yamoussoukro.

Facilitateur de cet accord entre les deux établissements, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Canada, Ouattara Bafétigué, s’est félicité de cette initiative qui, selon lui, matérialise la volonté des deux pays de coopérer pour le bien et l’excellence de leur enseignement supérieur.

Un acte qui traduit également le dynamisme et la diversité de la coopération entre les étudiants, les professeurs et entre les deux Université́s. Et cela ouvrira, à l’en croire, les portes d’un partenariat qui sera fructueux et servira de cadre de référence pour le développement de la recherche dans des domaines d’intérêts communs et mutuellement bénéfiques pour le Canada et la Côte d’Ivoire.

« La formation des jeunes et des cadres constitue un enjeu important et une priorité majeure pour le gouvernement ivoirien. Les défis sont immenses et nous n’avons pas le droit d’échouer », a rappelé le diplomate Bafétigué Ouattara.

Pour lui, l’une des pistes de solution est la démocratisation et l’universalité de l’enseignement supérieur. Il faut ainsi mettre en avant le partage d’expérience et la connaissance pour atteindre l’excellence.

« En cela, le Canada qui fait figure de référence mondiale en matière de formation universitaire ne peut qu’être un partenaire privilégié. Cette convention va permettre de relever les défis en matière de ressources humaines et permettra d’adresser à terme, la question de l’adéquation entre la formation et les besoins réels de nos entreprises d’une part et d’autre part, renforcer les capacités des cadres quel que soit le secteur d’activité », a-t-il insisté.

L’ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire, Anderson Blanc, a pour sa part mis l’accent sur la concrétisation de ce partenariat qui permettra de bâtir un avenir prometteur et mutuellement bénéfique pour les étudiants et étudiantes et les deux institutions respectives.

« Cet accord favorisera l’échange d’expertise, la mobilité des étudiants et professeurs ainsi que le partage des ressources pédagogique et scientifique », a-t-il assuré.

Quant au directeur général de l’Inp-HB, Dr Moussa Abdoul Kader Diaby, il a fait savoir que son institution est dans une démarche d’internationalisation par l’augmentation de l’offre de formation.

Pour lui, l’idée, c’est d’aller chercher les formations de très haut niveau, de les importer au niveau de la Côte d’Ivoire et de permettre aux jeunes, aux cadres d’avoir accès à des formations de qualité.

« Avec l’Uqam qui a une grande renommée dans la formation, dans ce programme d’exécutive MBA qui l’a déjà exporté dans plusieurs pays. Il est question de le ramener aux Ivoiriens mais surtout dans la sous-région ouest-africaine afin qu’il soit accessible à des cadres dirigeants des secteurs public et privé », a-t-il confié.

Se réjouissant ce partenariat qui lie son université à l’Inp-HB, Pr Komlan Sedjro, doyen des sciences de l’école de la gestion de l’Uqam, a informé que ce programme débutera entre septembre et octobre avec des cours prioritairement en présentiel.

« Tout est déjà près de notre côté et même du côté de l’Inp-HB. Le reste c’est pour des questions logistiques mais ça peut démarrer aussitôt qu’en octobre. On pourrait voir par la suite si on peut donner des cours en ligne », a-t-il indiqué.


Le 18/07/23 à 14:52
modifié 18/07/23 à 14:52