Adjamé Mirador: Le téléphone portable, synonyme d’angoisse et d’insécurité

L'arrivée de grandes marques et de prix astronomiques sur le marché du téléphone portable a décuplé la convoitise et les risques d'en posséder.
L'arrivée de grandes marques et de prix astronomiques sur le marché du téléphone portable a décuplé la convoitise et les risques d'en posséder.
L'arrivée de grandes marques et de prix astronomiques sur le marché du téléphone portable a décuplé la convoitise et les risques d'en posséder.

Adjamé Mirador: Le téléphone portable, synonyme d’angoisse et d’insécurité

Le 18/07/23 à 00:07
modifié 18/07/23 à 00:07


Initialement conçu pour faciliter la communication entre les humains, le téléphone portable est devenu une source d’insécurité et d’angoisse pour son propriétaire. L’avènement et la vulgarisation de cet appareil utile a aussi malheureusement généré un phénomène d’insécurité. Cette situation s’est amplifiée avec l’arrivée de grandes marques qui proposent des téléphones à des prix vertigineux. Toute chose qui suscite la convoitise et, partant, des idées pas catholiques chez certains individus sans foi ni loi.

Tenir insouciamment son téléphone portable dans la rue ou dans un véhicule vous expose à des risques. Dans les endroits réputés dangereux, l’on ne sait plus s’il vaut mieux conserver son téléphone dans la poche, le tenir dans la main ou l’enfouir dans le sac.

La tristement célèbre rue Renault à Adjamé Mirador ne détient pas l’exclusivité de ces vols et autres larcins.

A Abidjan, il faut redoubler de vigilance lorsqu’on traverse les zones réputées pour leur dangerosité. C’est le cas du carrefour Siporex de Yopougon et ses alentours et le rond-point Sideco à Attécoubé.

Et comme si cela ne suffisait pas, le phénomène des vols à l’arrachée perpétrés par des motocyclistes véreux gagne aussi du terrain. Avec cette méthode, l’insécurité s’est généralisée.

Vous n’êtes en sécurité nulle part, car ce voleur vous accoste dans la rue, vous arrache subitement

votre appareil et s’éloigne à vive allure. Vous avez à peine le temps de voir la moto disparaître à l’horizon.

Dans les commissariats d’Abidjan, les plaintes contre X, après ces vols à moto, ne cessent de se multiplier.

Voici comment une belle invention destinée à faciliter nos rapports sociaux s’est muée en une véritable menace permanente.



Le 18/07/23 à 00:07
modifié 18/07/23 à 00:07