
La Fao et les districts autonomes de Côte d’Ivoire vont mutualiser leurs efforts pour faire face au changement climatique. (Ph: Dr)
La Fao et les districts autonomes de Côte d’Ivoire vont mutualiser leurs efforts pour faire face au changement climatique. (Ph: Dr)
Lutte contre le changement climatique: La Fao lance deux vastes projets au profit des villes de Côte d’Ivoire
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) vient d’initier deux importants projets en faveur des villes de Côte d’Ivoire.
D’un coût total de 150 millions de Fcfa, ces deux projets pilotes s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre le changement climatique.
Il s’agit du projet d’élaboration d’un Programme territorial "Villes vertes en Côte d’Ivoire" qui sera mis en œuvre dans le cadre du programme de coopération technique de la Fao, pour un montant de 100,000 dollars US (60 millions de FCfa) et du projet BioDAF qui vise la promotion d’une technique de bioconversion des déchets organiques en fertilisants agricoles et aliments de bétail pour un montant global de 150,000 dollars US (90 millions de FCfa), dont 100 000 dollars US sur fonds propres.
Une convention a été signée à cet effet, le 11 juillet, à l’hôtel du District au Plateau, entre l’institution onusienne et le District autonome d’Abidjan.
La cérémonie était présidée par le ministre gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, en présence des ministres gouverneurs des 13 autres Districts (ou leurs représentants).
Robert Beugré Mambé a salué à cette occasion la Fao pour son appui aux collectivités territoriales, dans la recherche de solutions face aux défis d’urbanisation. « Le taux de croissance annuel de la population d’Abidjan est de 3,1%. Par ailleurs, 52% de la population ivoirienne est urbaine. Je formule le souhait que de nombreuses villes adhèrent à cette initiative qui présente de belles opportunités d’emplois et de résilience des villes », a-t-il indiqué.
Pour sa part, Attaher Maiga, représentant de la Fao en Côte d’Ivoire, a souligné que cette convention marque le lancement officiel de l’initiative. Il a aussi précisé que le projet BioDAF est une initiative de l'Institut de l’économie circulaire d’Abidjan avec l’appui technique de la Fao. Il consiste à produire des larves de mouches soldats noires pour l'alimentation de volaille, de poisson et de fertilisants organiques.
Selon lui, ‘’l’Initiative Ville verte’’ vise à garantir l’accès à un environnement sain, une alimentation salubre grâce à des systèmes agroalimentaires durables et la mise à disposition davantage d’espaces verts par le développement de la foresterie urbaine et périurbaine.
« La Fao veut amener les populations, dans un contexte de très forte croissance démographique urbaine, à adopter des mécanismes de gestion durable du foncier, prévenir les risques liés aux excès d’eau, aux hautes températures et à la perte de biodiversité. Elle veut aussi reconnecter les citadins aux milieux naturels, mobiliser les citadins et en particulier les enfants sur leur alimentation pour une consommation responsable et saine et contribuer, par l’agriculture et l’alimentation, à une économie circulaire et juste », a-t-il déclaré.
Il a ajouté que la Fao envisage, à travers l’Initiative Villes Vertes, de contribuer à la mobilisation et la transformation des systèmes forestiers, agricoles et alimentaires des villes et leurs périphéries en Côte d’Ivoire.
Il s’agit du projet d’élaboration d’un Programme territorial "Villes vertes en Côte d’Ivoire" qui sera mis en œuvre dans le cadre du programme de coopération technique de la Fao, pour un montant de 100,000 dollars US (60 millions de FCfa) et du projet BioDAF qui vise la promotion d’une technique de bioconversion des déchets organiques en fertilisants agricoles et aliments de bétail pour un montant global de 150,000 dollars US (90 millions de FCfa), dont 100 000 dollars US sur fonds propres.
Une convention a été signée à cet effet, le 11 juillet, à l’hôtel du District au Plateau, entre l’institution onusienne et le District autonome d’Abidjan.
La cérémonie était présidée par le ministre gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, en présence des ministres gouverneurs des 13 autres Districts (ou leurs représentants).
Robert Beugré Mambé a salué à cette occasion la Fao pour son appui aux collectivités territoriales, dans la recherche de solutions face aux défis d’urbanisation. « Le taux de croissance annuel de la population d’Abidjan est de 3,1%. Par ailleurs, 52% de la population ivoirienne est urbaine. Je formule le souhait que de nombreuses villes adhèrent à cette initiative qui présente de belles opportunités d’emplois et de résilience des villes », a-t-il indiqué.
Pour sa part, Attaher Maiga, représentant de la Fao en Côte d’Ivoire, a souligné que cette convention marque le lancement officiel de l’initiative. Il a aussi précisé que le projet BioDAF est une initiative de l'Institut de l’économie circulaire d’Abidjan avec l’appui technique de la Fao. Il consiste à produire des larves de mouches soldats noires pour l'alimentation de volaille, de poisson et de fertilisants organiques.
Selon lui, ‘’l’Initiative Ville verte’’ vise à garantir l’accès à un environnement sain, une alimentation salubre grâce à des systèmes agroalimentaires durables et la mise à disposition davantage d’espaces verts par le développement de la foresterie urbaine et périurbaine.
« La Fao veut amener les populations, dans un contexte de très forte croissance démographique urbaine, à adopter des mécanismes de gestion durable du foncier, prévenir les risques liés aux excès d’eau, aux hautes températures et à la perte de biodiversité. Elle veut aussi reconnecter les citadins aux milieux naturels, mobiliser les citadins et en particulier les enfants sur leur alimentation pour une consommation responsable et saine et contribuer, par l’agriculture et l’alimentation, à une économie circulaire et juste », a-t-il déclaré.
Il a ajouté que la Fao envisage, à travers l’Initiative Villes Vertes, de contribuer à la mobilisation et la transformation des systèmes forestiers, agricoles et alimentaires des villes et leurs périphéries en Côte d’Ivoire.