Le Sofitel hôtel Ivoire a abrité, le 8 juillet, la première édition de l’Université de l’éthique et la gouvernance des services publics. L’institut Ethsun, qui en est l’organisatrice, a obtenu sur ce coup l’appui institutionnel du ministère de la Promotion de la bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption.

A cette occasion, 16 fonctionnaires et agents de l’État ont reçu des certificats qui attestent des compétences qu’ils ont reçues en éthique et gouvernance des services publics. En effet, ces derniers ont bénéficié d’un programme de formation axé sur l’éthique professionnelle, la transparence, la responsabilité et l’intégrité dans la gestion des services publics. Cette formation a duré quatre mois.

Selon le président exécutif de l’université de l’éthique, Jean-Calvin Ethien, les défis auxquels la Côte d’Ivoire est confrontée en matière de gouvernance des services publics sont nombreux : lutte contre la corruption, amélioration de la prestation des services publics, protection des droits des citoyens, égalité d'accès, efficacité de la gestion, etc.

« Des améliorations sont nécessaires dans tous ces domaines. L’université de l'éthique et de la gouvernance des services publics se positionne comme une force de changement, en formant des professionnels compétents et conscients de leurs responsabilités », a-t-il indiqué.

Malgré quelques progrès pour promouvoir l’éthique et la bonne gouvernance, ces dernières années, la Côte d’Ivoire doit toujours faire face au problème de la corruption qui persiste. « Selon le classement 2022 de Transparency International sur la perception de la corruption dans le monde, la Côte d’Ivoire se classe 99e sur 180 pays évalués, ce qui indique que la corruption reste un défi préoccupant pour notre pays », a argué Jean-Calvin Ethien.

Plusieurs acteurs institutionnels ont participé à la cérémonie placée sous le parrainage du ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba, représenté par son conseiller technique Eric Ouattara.