Yamoussoukro : Les ivoires d’un éléphant abattu dans le parc national de Taï saisis

Cet éléphant était l’un des plus gros pachydermes de cette aire protégée. (Ph: Dr)
Cet éléphant était l’un des plus gros pachydermes de cette aire protégée. (Ph: Dr)
Cet éléphant était l’un des plus gros pachydermes de cette aire protégée. (Ph: Dr)

Yamoussoukro : Les ivoires d’un éléphant abattu dans le parc national de Taï saisis

Le 11/07/23 à 13:29
modifié 11/07/23 à 13:29
Six pointes d’ivoires d’éléphants ont été saisies le 1er juillet 2023 à Yamoussoukro C'était au cours d’une opération conjointe entre l’Unité de lutte contre la criminalité transnationale organisée (Uct), la Direction de la Police forestière et de l’Eau du ministère des Eaux et Forêts (Dpee-Minef), et EAGLE-Côte d’Ivoire dont elles ont bénéficié de l’assistance technique.

Deux grosses pointes de 38 kg appartenant à un éléphant adulte et quatre pointes de 4 kg appartenant à deux éléphanteaux ont été saisies avec trois présumés trafiquants d’animaux alors qu’ils tentaient de les vendre.

Les six ivoires ont été transportés de Méagui, localité située au sud-ouest de la Côte d’Ivoire pour être vendus illégalement à Yamoussoukro.

Selon les éléments de l’enquête, les deux grosses pointes saisies sont le fruit du braconnage d’éléphants au sein du parc national de Taï où il n’en resterait qu’environ 300 pachydermes.

Au dire du Colonel Diarrassouba Abdoulaye, directeur de la zone sud-ouest de l’Office ivoirien des parcs et réserves (Oipr) les deux grosses pointes d’éléphants pesant 38 kg ont été retirées d’un éléphant adulte mâle bien connu des fichiers de son service.

Cet éléphant mâle de près de 4 tonnes bénéficiait d’une attention particulière de la part des gestionnaires du parc national de Taï. La perte de cet animal constitue une grosse perte pour le monde de la conservation et pour la Côte d’Ivoire.

En garde à vue à l’Uct à Abidjan-Cocody, les trois présumés trafiquants d’ivoires ont été déférés le 5 juillet 2023 à la Section de tribunal de Toumodi. L’affaire a été mise en procédure de flagrant délit et les suspects ont été placés sous mandat de dépôt.

Si les trois contrebandiers sont reconnus coupables, ils risquent une peine de prison allant de 2 à 12 mois assortie d’une amende de 3 000 à 300 000 FCfa si l’on se réfère à l’article N°65-255 du 4 août 1965 relatif à la protection de la faune et à l’exercice de la chasse.


Le 11/07/23 à 13:29
modifié 11/07/23 à 13:29