Le bureau national de la jeunesse étudiante catholique (JEC) de Côte d’Ivoire a procédé le vendredi 7 juillet 2023, au centre de recherche pour la paix (CERAP), à la présentation du rapport de l’action national et de l’activité fille 2022 -2023. Au cours de cette rencontre, il était question de faire le bilan de ses deux années d’activités de sensibilisation menées dans les différents établissements scolaires sur le territoire ivoirien, au représentant de l’église catholique, la société civile et le ministère de l’éducation national. Pour évaluer les efforts de consolidation de cette réunification et mettre en place une stratégie pour rendre plus dynamique l’action de la jeunesse étudiante catholique de Côte d’Ivoire dans son milieu prédilection qu’est l’école. En sus, faire des recommandations, promouvoir les droits de la jeune fille et remettre le rapport final aux différentes instances pré-citées. Au total, 84 actions ont été menées et 998 réalisées sur toute l’étendue du territoire. Et ce, à travers des panels, projections d’images et vidéos sur le cancer du sein et de l’utérus, des formations et jeux, des campagnes de sensibilisation par classe et bien d’autres activités. Dans son allocution, Charles Romaric Kadjo, responsable national de cette association, a indiqué que malgré les difficultés rencontrées sur le terrain, ils se disent satisfaits des avancées mais beaucoup reste encore à faire du côté des élèves, des étudiants, du corps enseignant et du gouvernement. Car dit-il ‘’ Aujourd’hui, force est de constater qu’il y a un assainissement de l’environnement des établissements d’enseignements. Les buvettes, les maquis ont été détruites aux abords de nos établissements. Côté école, il faut que les responsables d’établissements ‘’prône’’ la laïcité comme le respect entre les religions et non l’absence de Dieu ou d’action conduite par les mouvements confessionnels à l’école(...)’’. Toutefois, il a proposé plus de fermeté à l’encontre des fauteurs de troubles dans les établissements d’enseignements à l’approche des congés académiques. Selon lui, il faut voter une loi ou instaurer une mesure pénale en vue de sanctionner tous ceux qui provoqueraient les congés anticipés. Une des mesures fortes que ce mouvement de jeunesse suggère à l’État ivoirien. Puis il a donné le calendrier d’exécution, à travers le plan d’action nationale 2022-2024 contribue à l’implémentation d’actions sensibilisatrices et transformatrices de l’environnement éducatif. A l’en croire, ces actions s’étendront à long terme à la société ivoirienne autour du thème ‘’ Jécistes de Côte d’Ivoire, oeuvrons pour une école de qualité avec zéro violence’’. Quant au Père Franck Herman Soko, aumônier de la Jec, il n'a pas manqué de féliciter et encourager cette association pour le travail abattu ces dernières années. Par conséquent, il a révélé que La question de laïcité pose un problème. ‘’Il ne suffit pas de dire qu’on ne veut pas de Dieu à l’école. En s’évertuant à chasser Dieu, cela cause des désagréments dans notre vie. Alors que, la Bible déclare que Les plans de Dieu pour vous et pour moi sont des plans de paix et de bonheur. Il s’agit d’une vérité absolue. Mais ce que nous oublions souvent c’est que les plans de bonheur de Dieu sont réservés à ceux qui marchent avec lui (...) ‘’ a confié l’aumônier des jécistes. Selon lui, en général, tout dysfonctionnement qu’on peut observer dans la vie d’un enfant de Dieu n’est que l’expression de la faiblesse ou de l’insuffisance de sa proximité, son intimité ou sa communion avec Dieu. Ce dysfonctionnement peut affecter sa propre vie ou celle de son entourage, (sa famille, son église, les gens qui l’entourent). Raison pour laquelle, il a invité les parents dès le bas-âge à inculquer des valeurs aux enfants. S’agissant des décideurs et personnels enseignants, il a demandé que chacun joue sa partition en aidant les mouvements de jeunesse de tous les confessions religieuses à bien mener leur mission pour le bonheur de l’école ivoirienne et l’éveil de conscience de la jeunesse.