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Programme spécial du grand Nord/Nicoué Herman: "23 892 jeunes pris en compte pour un taux de réalisation de 104%"
Le 7 juillet marque le lancement de l’édition 2023 du Programme de lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du Nord. En quoi va-t-il consister et où se tiendra-t-il ?
Effectivement, le 7 juillet 2023 à Ferkessédougou dans la région du Tchologo, sera lancée l'édition 2023 du Programme de lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du Nord. Pour cette édition, dans sa composante insertion professionnelle, ce sont 30 632 bénéficiaires qui seront pris en charge sur l’ensemble des dispositifs pour un budget de 12,3 milliards de F Cfa.
Pensez-vous avoir réussi la première édition du programme au point de renouveler cette expérience avec la mise en œuvre de l’édition 2023 ?
L’atelier bilan de la première édition s'est tenu du 31 mai au 2 juin 2023 à Korhogo. Au terme des travaux et après évaluation, nous pouvons affirmer que l'objectif a été atteint avec un taux de réalisation physique de 104%. La première édition du Programme avait pour objectif de prendre en charge 22 912 bénéficiaires dans les 6 régions concernées. A la fin de 2022, ce sont 23 892 bénéficiaires qui ont été touchés. Toutefois, les attentes des populations sont importantes, c’est pourquoi les interventions seront amplifiées en 2023, année de la jeunesse.
A combien s’est chiffré le financement de la première édition de ce projet dans les zones frontalières du Nord ?
Le budget de la première édition, en matière d’insertion professionnelle, était de 9,6 milliards de FCfa.
Vous estimez à combien les jeunes qui ont bénéficié de ce programme et ceux dont les dossiers sont en attente ?
Le programme a touché 23 892 bénéficiaires en 2022. Les populations qui n'ont pas été prises en charge en 2022 pourront bénéficier du Programme cette année. L'objectif en 2023 est d’accompagner à l’emploi et à l’autonomisation 30 632 bénéficiaires pour un budget de 12,3 milliards de FCfa.
Quels sont les différents dispositifs mis en œuvre par l’Agence emploi jeunes pour l’insertion des cibles dans le cadre de ce programme ?
Pensez-vous avoir réussi la première édition du programme au point de renouveler cette expérience avec la mise en œuvre de l’édition 2023 ?
L’atelier bilan de la première édition s'est tenu du 31 mai au 2 juin 2023 à Korhogo. Au terme des travaux et après évaluation, nous pouvons affirmer que l'objectif a été atteint avec un taux de réalisation physique de 104%. La première édition du Programme avait pour objectif de prendre en charge 22 912 bénéficiaires dans les 6 régions concernées. A la fin de 2022, ce sont 23 892 bénéficiaires qui ont été touchés. Toutefois, les attentes des populations sont importantes, c’est pourquoi les interventions seront amplifiées en 2023, année de la jeunesse.
A combien s’est chiffré le financement de la première édition de ce projet dans les zones frontalières du Nord ?
Le budget de la première édition, en matière d’insertion professionnelle, était de 9,6 milliards de FCfa.
Vous estimez à combien les jeunes qui ont bénéficié de ce programme et ceux dont les dossiers sont en attente ?
Le programme a touché 23 892 bénéficiaires en 2022. Les populations qui n'ont pas été prises en charge en 2022 pourront bénéficier du Programme cette année. L'objectif en 2023 est d’accompagner à l’emploi et à l’autonomisation 30 632 bénéficiaires pour un budget de 12,3 milliards de FCfa.
Quels sont les différents dispositifs mis en œuvre par l’Agence emploi jeunes pour l’insertion des cibles dans le cadre de ce programme ?
Les dispositifs mis en œuvre en 2022 sont : les Formations de reconversion et de requalification (Frr) ; les Formations qualifiantes par apprentissage ; le permis de conduire ; les Travaux à haute intensité de main- d’œuvre (Thimo) ; les Activités génératrices de revenus (Agr) ; les Moyennes et petites entreprises (Mpe) ; les subventions aux acteurs du secteur informel ; le volontariat communautaire ; les Associations villageoises d’épargne et de crédit (Avec).
Sur quoi s’est fondé le choix de ces dispositifs ?
Le choix de ces dispositifs répond à la fois aux besoins des économies régionales et aux aspirations des populations locales identifiées lors de la phase de diagnostic. Avant le lancement du Programme, des rencontres ont été organisées avec les jeunes, les autorités préfectorales, les élus pour identifier clairement les attentes et les cibles en rapport avec le potentiel économique des régions.
Dans cette partie du pays, nous avons rencontré des bénéficiaires des Agr qui disent subir une pression énorme de la part de la Coopec pour débuter le remboursement juste un mois après l’octroi du prêt. Est-ce normal que la microfinance agisse ainsi ?
Sur quoi s’est fondé le choix de ces dispositifs ?
Le choix de ces dispositifs répond à la fois aux besoins des économies régionales et aux aspirations des populations locales identifiées lors de la phase de diagnostic. Avant le lancement du Programme, des rencontres ont été organisées avec les jeunes, les autorités préfectorales, les élus pour identifier clairement les attentes et les cibles en rapport avec le potentiel économique des régions.
Dans cette partie du pays, nous avons rencontré des bénéficiaires des Agr qui disent subir une pression énorme de la part de la Coopec pour débuter le remboursement juste un mois après l’octroi du prêt. Est-ce normal que la microfinance agisse ainsi ?
Nous sommes inscrits dans un processus d’amélioration continue sur tous nos dispositifs. Pour les Agr, les réformes et les nouvelles conventions signées avec les partenaires financiers prévoient une période de grâce de 2 à 3 mois selon le secteur d’activité. Nous veillons à ce que ces modalités soient respectées par nos partenaires. Je profite de cette question pour rappeler aux bénéficiaires des financements, la nécessité de bien s'engager dans le développement de leur projet, et surtout de rembourser les prêts afin de garantir la chaîne de solidarité.
Les bénéficiaires des travaux à haute intensité de main-d’œuvre (Thimo) plaidaient, à notre passage dans cette zone, pour la revalorisation des 55 000 F Cfa qu’ils reçoivent et la continuité de ce projet. Pensez-vous que leur souhait a des chances d’aboutir ?
Les bénéficiaires des travaux à haute intensité de main-d’œuvre (Thimo) plaidaient, à notre passage dans cette zone, pour la revalorisation des 55 000 F Cfa qu’ils reçoivent et la continuité de ce projet. Pensez-vous que leur souhait a des chances d’aboutir ?
Concernant les Thimo, ce qui a été fait et ce qui est prévu, c’est d'accompagner les bénéficiaires, à la fin de la mise en activité, avec une dotation de 120 000 F Cfa pour le financement d'une activité génératrice de revenus. Vous avez pu le constater vous-même, des cérémonies de remise de chèques ont été organisées sur l’ensemble du territoire national à cet effet.
Des bénéficiaires de formations complémentaires qualifiantes, notamment en marketing et communication digitale à Ferkessédougou avec qui nous avons échangé, se plaignaient d’être sur le carreau depuis de longs mois, sans stage. Mais également de n'avoir pas eu d’attestation sanctionnant leur formation. Comment avez-vous géré cette situation ?
Les jeunes bénéficiaires de la formation en marketing digital ont tous suivi des stages professionnels. Les attestation sont systématiquement remises à la fin des stages. Nous allons d’ailleurs remettre des attestations symboliquement, au cours de la cérémonie du 7 juillet 2023, à une vingtaine de jeunes.
Au nombre des préoccupations soulevées par nos interlocuteurs à cette occasion, il y avait aussi la non disponibilité des permis après l’examen de conduite. Certains exprimaient des craintes de ne jamais rentrer en possession de ce document. Qu’en est-il exactement ?
Le processus de délivrance des permis de conduire a pris du temps dans certaines régions compte tenu des réformes du ministère des Transports et surtout du fait que certaines localités sont très éloignées des Centres de gestion intégrée. Il faut indiquer que 600 permis ont déjà été édités et remis aux bénéficiaires. Les autres permis seront remis au fur et à mesure. D’ailleurs, des échanges sont en cours avec tous les acteurs qui interviennent dans le processus de délivrance des permis de conduire afin de faire diligence.
Des bénéficiaires de formations complémentaires qualifiantes, notamment en marketing et communication digitale à Ferkessédougou avec qui nous avons échangé, se plaignaient d’être sur le carreau depuis de longs mois, sans stage. Mais également de n'avoir pas eu d’attestation sanctionnant leur formation. Comment avez-vous géré cette situation ?
Les jeunes bénéficiaires de la formation en marketing digital ont tous suivi des stages professionnels. Les attestation sont systématiquement remises à la fin des stages. Nous allons d’ailleurs remettre des attestations symboliquement, au cours de la cérémonie du 7 juillet 2023, à une vingtaine de jeunes.
Au nombre des préoccupations soulevées par nos interlocuteurs à cette occasion, il y avait aussi la non disponibilité des permis après l’examen de conduite. Certains exprimaient des craintes de ne jamais rentrer en possession de ce document. Qu’en est-il exactement ?
Le processus de délivrance des permis de conduire a pris du temps dans certaines régions compte tenu des réformes du ministère des Transports et surtout du fait que certaines localités sont très éloignées des Centres de gestion intégrée. Il faut indiquer que 600 permis ont déjà été édités et remis aux bénéficiaires. Les autres permis seront remis au fur et à mesure. D’ailleurs, des échanges sont en cours avec tous les acteurs qui interviennent dans le processus de délivrance des permis de conduire afin de faire diligence.