La tabaski à Abobo
Abobo : La tabaski, c’est aussi la fête des enfants à travers le "Sambè-sambè"
L’Aid el-Kébir a été célébrée en Côte d’ivoire ce mercredi 28 juin 2023. Dans les familles, papas, mamans et enfants étaient vêtus aux couleurs de la fête. Après la prière de 9h, les enfants sont entrés tout de suite dans la fête, arpentant les rues à la rencontre des passants sensibles au traditionnel « Sambè-sambè », l’équivalent du « bonne année », auquel s’adonnent d’autres enfants comme eux, le 1er janvier de chaque année. Une façon d’inviter les passants à leur faire un geste de charité, à l’occasion de cette fête de l’Aid- Kébir, qui marque aussi l’avènement d’une nouvelle année islamique. Nous nous sommes promenés dans certaines rues d’Abobo, pour les observer en action.
Nous débutons notre randonnée dans le quartier Eugnon, situé à équidistance du carrefour N’Dotré et du stade Olympique d’Ebimpé. De fines goûtes de pluie tombent par intermittence. Le sol n’est pas mouillé tant que ça. Le temps est plutôt clément, propice à une balade. Dans les rues, les enfants marchent par groupes de trois, quatre, cinq voire plus, pour aborder les passants
Le premier groupe que nous rencontrons est composé de six personnes dont l’âge varie entre sept et onze ans. « Tonton Sambè-sambè » lancent-ils en se rapprochant de nous. Nous mettons la main dans la poche pour leur offrir quelques pièces d’argent. Tous heureux, ils continuent leur chemin non sans dire « merci tonton », en guise de gratitude. Alors nous décidons de les suivre à distance, pour voir la suite de leur quête. Visiblement encouragés par notre réaction à leur égard, ils continuent le sambè-sambè, en abordant toutes les personnes rencontrées sur leur passage. Hélas, les résultats sont mitigés. Tantôt fructueux, tantôt infructueux. « Bonne fête » leur a répondu un jeune homme qui paraissait plutôt préoccupé par autre chose. Sur cinq personnes abordées, dont deux femmes, ce groupe d’enfants a été satisfait par trois. Lire la suite.
Le premier groupe que nous rencontrons est composé de six personnes dont l’âge varie entre sept et onze ans. « Tonton Sambè-sambè » lancent-ils en se rapprochant de nous. Nous mettons la main dans la poche pour leur offrir quelques pièces d’argent. Tous heureux, ils continuent leur chemin non sans dire « merci tonton », en guise de gratitude. Alors nous décidons de les suivre à distance, pour voir la suite de leur quête. Visiblement encouragés par notre réaction à leur égard, ils continuent le sambè-sambè, en abordant toutes les personnes rencontrées sur leur passage. Hélas, les résultats sont mitigés. Tantôt fructueux, tantôt infructueux. « Bonne fête » leur a répondu un jeune homme qui paraissait plutôt préoccupé par autre chose. Sur cinq personnes abordées, dont deux femmes, ce groupe d’enfants a été satisfait par trois. Lire la suite.