Fête de Tabaski : Pas d'affluence au carrefour cimetière

ph1

Fête de Tabaski : Pas d'affluence au carrefour cimetière

Le 27/06/23 à 14:46
modifié 27/06/23 à 14:46
À quelques heures de l’Aïd-el-kébir, l’on rencontre très peu d’acheteurs de moutons et de bœufs ou de chameaux ce 27 juin 2023, au carrefour cimetière à Adjamé-Williamsville.

Globalement, les prix des animaux se négocient à partir de 120 000 FCfa en moyenne. Alassane Touré, un militaire, juge "ce prix plancher trop élevé".

Pour l’essentiel, les prix des moutons n’excèdent pas la moyenne de 500 000 FCfa. Mais le marché enregistre quelques tractations ici et là.

Justin Gondo, un infirmier venu se procurer un animal, est très peu porter sur le prix. Il n’a pas jugé nécessaire de quitter son véhicule pour inspecter d’un peu plus près la bête qu’il a repérée depuis sa position.

En à peine cinq minutes, il a trouvé un accord et demandé que le mouton soit installé à l’arrière de la pick-up qu’il conduit. "Le plus important, c’est le sacrifice pour Allah, pas le prix'', lance-t-il quand nous lui demandons pourquoi il ne marchande pas...

ph2
ph2

Arrivé du Burkina Faso avec des moutons qui attirent tout de même une petite foule d’acheteurs, Oumar Diallo se frotte les mains.

Il se félicite de la facilité avec laquelle il conclut l’affaire et salue "la hauteur d’esprit" de M. Gonto "qui a compris le sens du sacrifice de la Tabaski", selon lui.

Par contre, il a du mal à trouver un terrain d’attente avec Safiatou Coulibaly, une enseignante, qui peine à lui faire lâcher du leste parce "qu’il s’accroche à son prix".

Finalement, elle a dû solliciter un proche qui lui a envoyé par mobile money de l'argent. La jeune enseignante a donc dû se déplacer sur 300 mètres environ pour procéder au retrait de l’argent et acheter le mouton qu’elle a choisi.


Le 27/06/23 à 14:46
modifié 27/06/23 à 14:46