Des personnels des affaires maritimes en charge de la coordination des recherches et du sauvetage maritime (Mrcc) et des centres de coordination de sauvetage aéronautique (Arcc) en Afrique de l’Ouest et du Centre, ont pris part, du 5 au 16 juin, à un séminaire de renforcement de capacités sur la sécurité maritime. Initiée dans ses locaux, à yopougon, par l’Institut de sécurité maritime interrégional, de l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer (Arstm), la formation a réuni une vingtaine de participants, autour du thème : « La fonction de coordonnateur de mission de recherche et de sauvetage maritime ».

La cérémonie de clôture a eu lieu le Vendredi 16 juin 2023, à l’Arstm à Yopougon. Financé par l’Union Européenne via le programme Swaims, ce séminaire a réuni 26 participants. L’objectif était de doter les participants de savoir-faire technique et opérationnel aux agents des centres de recherche et de sauvetage chargés d’accomplir les fonctions de coordonnateurs de missions. La cérémonie de clôture qui s’est tenue le 16 juin, a été présidée par le directeur de l’Ismi, Lt-Colonel Abé Aké Lazare. Il a souligné que cette formation est la septème de l’Ecole de recherche et de sauvetage maritime de l’ISMI après le Stage Entrainement organisé en juillet de l’année dernière.

Pour lui, la quête de la formation dans le domaine SAR s’impose afin d’aider les Etats à assurer une gestion efficace des accidents et catastrophes survenant en mer, quand on observe que les accidents et catastrophes en mer liés notamment aux transports maritime et aérien se font de plus en plus récurrents. Il a exprimé sa reconnaissance à l’Union Européenne dont le financement a permis la tenue de ce séminaire. « L’appui de l’Union Européenne à ce programme est hautement salutaire dans la mesure où il rend disponible les ressources financières, techniques et humaines permettant d’opérationnaliser ce projet et d’atteindre les résultats escomptés », a-t-il souligné. Ajoutant que les perspectives de formation en matière SAR pour les années prochaines sont bonnes. En effet, dira-t-il, l’Uemoa est disposée à appuyer le renforcement des capacités dans ce domaine, à travers son Programme régional de Développement du Transport Maritime, Fluvial et Lagunaire.