
Les auteurs Awaba (2e à partir de la gauche) et Stanislas Zézé (4e à partir de la gauche) ont discuté avec leurs lecteurs à la faveur de la soirée littéraire. (Ph: Dr)
Les auteurs Awaba (2e à partir de la gauche) et Stanislas Zézé (4e à partir de la gauche) ont discuté avec leurs lecteurs à la faveur de la soirée littéraire. (Ph: Dr)
Afterwork Toast & littérature/Stanislas Zézé: "Le fait de naître dans un environnement favorable ne garantit pas toujours la réussite"
L’Afterwork Toast & Littérature’’, soirée littéraire périodique, a été consacrée, le 23 juin, à l’espace Pulaarku Garden sis aux Deux-Plateaux les Vallons, au roman "Crasse et paillettes" du mannequin Awaba et à l’autobiographie "L’homme aux chaussettes rouges" de l’entrepreneur ivoirien à succès, Stanislas Zézé.
Interrogé sur la légitimité de son succès entrepreneurial, Stanislas Zézé a répondu sans faux-fuyant.
« C’est vrai que je suis issu d’une famille qui avait une bonne situation, mais ça ne garantissait rien. A preuve, on avait un groupe d’amis de 10 membres, tous issus de familles aisées, mais sur les dix, il n’y a que moi et un autre qui avons réussi dans la voie qu’on a choisie. Le fait de naître dans un environnement favorable ne garantit pas toujours une réussite sociale, ça te met parfois dans une situation de faiblesse parce que tu te dis que tu as déjà tout. La légitimité de la réussite vient de ce qu’on a réalisé et non de là où on vient », a-t-il expliqué.
Dans "L’homme aux chaussettes rouges" qu’il a co-écrit avec Pacôme Christian Kipré, Stan Zézé ( son nom d’auteur), fondateur et patron de l’entreprise de notation financière Bloomfield Investment Corporation, a eu la « gentillesse » de se raconter, comme l’a souligné le critique Alain Tailly.
Pour ce dernier, cet ouvrage – un beau livre – est « un récit de vie polymorphe, d’une très belle architecture tant dans la présentation physique que dans le contenu ».
L’autre critique du soir, Aminata Kane, elle, a salué l’engagement de Stanislas Zézé à impacter positivement la jeunesse ivoirienne, citant une phrase du livre qui l’a marquée : « En Afrique, les jeunes ont tout ce qu’il faut pour réussir, sauf la volonté de réussir ».
De soirée littéraire à émission télé
A propos du roman ‘’Crasse et paillettes’’, les deux critiques de la soirée littéraire, Alain Tailly et Aminata Kane, ont salué le « courage » de l’auteure Awaba qui, par ce livre, a libéré la parole sur un sujet encore tabou en Côte d’Ivoire, à savoir le harcèlement en milieu professionnel. Awaba, un mannequin de référence en Côte d’Ivoire, a mis à nu l’aspect terne de son métier en dénonçant, de manière à peine voilée, les vilaines pratiques et ceux qui les commettent.
Organisé par la régie Pulaarku Welly dirigée par Karidiatou Diallo, l’Afterwork Toast & Littérature dont la modération est assurée par Nabou Fall, vise à promouvoir la littérature ivoirienne, les écrivains et leurs œuvres, mais aussi à impulser la dynamique de critique et d’autocritique, amener à la prise de conscience et à des engagements de changement de mentalité.
La promotrice de l’événement, Karidiatou Diallo, a annoncé que cette soirée littéraire périodique passera à une émission télé, dès le mois de septembre.
« C’est vrai que je suis issu d’une famille qui avait une bonne situation, mais ça ne garantissait rien. A preuve, on avait un groupe d’amis de 10 membres, tous issus de familles aisées, mais sur les dix, il n’y a que moi et un autre qui avons réussi dans la voie qu’on a choisie. Le fait de naître dans un environnement favorable ne garantit pas toujours une réussite sociale, ça te met parfois dans une situation de faiblesse parce que tu te dis que tu as déjà tout. La légitimité de la réussite vient de ce qu’on a réalisé et non de là où on vient », a-t-il expliqué.
Dans "L’homme aux chaussettes rouges" qu’il a co-écrit avec Pacôme Christian Kipré, Stan Zézé ( son nom d’auteur), fondateur et patron de l’entreprise de notation financière Bloomfield Investment Corporation, a eu la « gentillesse » de se raconter, comme l’a souligné le critique Alain Tailly.
Pour ce dernier, cet ouvrage – un beau livre – est « un récit de vie polymorphe, d’une très belle architecture tant dans la présentation physique que dans le contenu ».
L’autre critique du soir, Aminata Kane, elle, a salué l’engagement de Stanislas Zézé à impacter positivement la jeunesse ivoirienne, citant une phrase du livre qui l’a marquée : « En Afrique, les jeunes ont tout ce qu’il faut pour réussir, sauf la volonté de réussir ».
De soirée littéraire à émission télé
A propos du roman ‘’Crasse et paillettes’’, les deux critiques de la soirée littéraire, Alain Tailly et Aminata Kane, ont salué le « courage » de l’auteure Awaba qui, par ce livre, a libéré la parole sur un sujet encore tabou en Côte d’Ivoire, à savoir le harcèlement en milieu professionnel. Awaba, un mannequin de référence en Côte d’Ivoire, a mis à nu l’aspect terne de son métier en dénonçant, de manière à peine voilée, les vilaines pratiques et ceux qui les commettent.
Organisé par la régie Pulaarku Welly dirigée par Karidiatou Diallo, l’Afterwork Toast & Littérature dont la modération est assurée par Nabou Fall, vise à promouvoir la littérature ivoirienne, les écrivains et leurs œuvres, mais aussi à impulser la dynamique de critique et d’autocritique, amener à la prise de conscience et à des engagements de changement de mentalité.
La promotrice de l’événement, Karidiatou Diallo, a annoncé que cette soirée littéraire périodique passera à une émission télé, dès le mois de septembre.