
Le Président de la République du Bénin, Patrice Talon a été reçu par le chef de l’État ivoirien. (DR)
Le Président de la République du Bénin, Patrice Talon a été reçu par le chef de l’État ivoirien. (DR)
Mes vérités : Éléphants et visites de Présidents
Nous avons constaté, comme beaucoup d’ailleurs, que de nombreux joueurs appelés en équipe nationale ne mouillent pas très souvent le maillot. Il y en a même qui prennent le malin plaisir de trier les matches qu’ils veulent disputer. L’équipe nationale, il faut le savoir, est sacrée. On y vient pour défendre les couleurs de son pays. Ce n’est pas un lieu d’exotisme où l’on vient découvrir l’Afrique, où l’on vient se pavaner avec son titre de footballeur professionnel, se repaître auprès de la première gourgandine trouvée.
Nous avons également constaté que l’actuel encadrement et les dirigeants de la fédération, comme tous les autres, manquent de pragmatisme pour régler le problème des Éléphants qui ne se trouve pas dans la qualité des joueurs, mais dans leur mental.
Ce qui manque aux joueurs ivoiriens, c’est l’esprit de combativité ou le fighting spirit, comme le disent les Anglophones. Cette attitude de détermination qui vous fait vous relever dans l’adversité et aller de l’avant, quoiqu’il arrive, fait cruellement défaut aux Éléphants. On avait cru le problème réglé avec la génération de Didier Drogba et Yaya Touré. Mais le match face à la Zambie montre que c’était un leurre de le penser. Nous étions dans l’illusion. Très vite, nous avons retrouvé nos Éléphants sans hargne, avec la trompe baissée. Mais il n’est pas trop tard pour corriger les écueils. A un peu plus de six mois de la Can en Côte d’Ivoire, on peut bonifier l’équipe nationale, lui donner un mental de gagnant. Joueurs, entraîneur et dirigeants doivent savoir que les Ivoiriens ne leur pardonneront pas une élimination prématurée en poules. La balle est dans leur camp.
C’est à eux de jouer. Nous également, nous jouerons notre partition en les accompagnant, mais aussi par nos écrits et notre présence dans les stades.
Les 12, 13 et 14 juin, le Président congolais, Denis Sassou-Nguesso, a effectué une visite officielle en Côte d’Ivoire. Il a pris plaisir à revoir le pays de Félix Houphouët-Boigny, le premier Président à qui il a rendu visite en 1979, à son arrivée au pouvoir. Il a donc pu constater, lui qui avait fait la navette entre son pays et la Côte d’Ivoire, pendant la crise post-électorale, le niveau de développement de notre pays sous la présidence du Chef de l’État, Alassane Ouattara.
L’hommage appuyé rendu par Sassou-Nguesso est une autre preuve de la vitalité de la Côte d’Ivoire qui a su refaire son retard en un temps record. Parce qu’il a joué un rôle important dans le processus de réconciliation en Côte d’Ivoire, sa visite a aussi été perçue comme une tentative de rapprocher le Président Ouattara et l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro. Cela a, peut-être, été évoqué. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que malgré les errements et égarements de l’ancien Pan, le Président Ouattara n’a, contre lui, aucune rancune. Comme il a pardonné à tous ceux qui ont fait et dit de vilaines choses contre lui, il a déjà accordé à Guillaume Soro son pardon. Parce qu’il sait que ce dernier a voulu accrocher son habit là où sa main n’arrive pas. Il doit comprendre et accepter qu’il ne doit plus être comme la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf.
Le Président Ouattara est concentré sur ses objectifs, le développement et le rayonnement de son pays. Il a reçu, le 21 juin, le Président béninois, Patrice Talon, qui était en route pour le sommet de Paris sur le nouveau pacte financier mondial. La Côte d’Ivoire a retrouvé sa place de leader sur le continent grâce aux actions du Président Ouattara. Et c’est tout bénef pour les Ivoiriens. Bonne fête de Tabaski aux musulmans. Pax et bonum ! Paix et bien !