Cacaoculture : Deux institutions internationales lancent un projet en faveur des femmes

La cérémonie s’est achevée par une photo de famille. (Photo DR)
La cérémonie s’est achevée par une photo de famille. (Photo DR)
La cérémonie s’est achevée par une photo de famille. (Photo DR)

Cacaoculture : Deux institutions internationales lancent un projet en faveur des femmes

Le 22/06/23 à 22:56
modifié 23/06/23 à 00:38


La Société de coopération pour le développement international (Socodevi) et la Fondation Paul Gérin-Lajoie viennent d’initier un important projet en faveur des femmes engagées dans la cacaoculture en Côte d’Ivoire.

Dénommé ‘’Initiative femmes et communautés cacaoyères’’, ce projet a été lancé le 15 juin dernier, à l’hôtel Azalaï à Marcory. En présence de plusieurs personnalités et acteurs de la filière, au rang desquels l’ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire, Anderson Blanc.

Financé par ‘’Affaires mondiales Canada’’ et les entreprises privées cacaoyères et chocolatières, avec l’appui de la World Cocoa Foundation, ce projet sera déployé pendant 5 ans (2022-2027) dans des villes de l’Est et de l’Ouest du pays.

Il vise, selon le directeur pays de Socodevi, Alexandre Robitaille-Lachance, à améliorer les conditions de vie des populations au sein des communautés rurales cacaoyères. Et ce, à travers le renforcement du pouvoir des femmes et des jeunes filles ; le développement d’entreprises coopératives autonomes, rentables, pérennes et inclusives ; l’appui aux communautés cacaoyères pour une meilleure résilience face aux changements climatiques et aux chocs socioéconomiques ; la mise en place, l’organisation et la réalisation d’opportunités éducatives pour des femmes et des jeunes filles vivant dans les communautés cacaoyères en alphabétisation, en compétence de vie et en éducation financière.

En somme, dira-t-il, il s’agit d’un projet holistique qui combinera les expertises en renforcement des capacités des coopératives, en égalité des genres, en éducation, en agriculture intelligente face au climat et en gestion des risques agricoles.

Il a appelé à cet effet, au soutien et à l’engagement de tous les partenaires et parties prenantes, afin que ce projet atteigne les impacts attendus et apporte une plus-value dans la vie des personnes bénéficiaires.

Dans le même sens, la chargée de projet de la fondation, Christine Simonnet, a remercié les acteurs et actrices qui porteront ce projet à son terme.

Elle se dit convaincue que ce projet parviendra à changer les conditions de vie d’au moins 5000 femmes et jeunes filles au cours des 5 prochaines années.


Le 22/06/23 à 22:56
modifié 23/06/23 à 00:38