Femme, voici ce qu’il faut manger !

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Femme, voici ce qu’il faut manger !

Le 22/06/23 à 20:21
modifié 22/06/23 à 20:25
Les nouveau-nés de faible poids à la naissance sont des bébés dont le poids est inférieur à 2500 g. Ces enfants constituent un des domaines médicaux d’intérêt des pouvoirs publiques des structures de santé publique et des établissements de recherche médicale tant dans les pays développés que dans les pays en voies de développement. Selon des études, la naissance d’enfants. Un faible poids constitue un facteur déterminant dans la mortalité périnatale. Les causes de ces naissances de faible poids ne semblent pas clairement établies. Une des causes en rapport avec un mauvais état nutritionnel sera l’objet d’une attention particulière dans cet article que nous explique le Dr Stéphane Dadji Bonny, titulaire d’un master en science de la nutrition et d’un PHD en qualité et sécurité sanitaire des aliments.

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Alimentation chez la femme en âge de procréer
Chez la femme les besoins en nutriments et en énergie sont considérablement augmentés pendant l’adolescence. En effet, la forte croissance osseuse demande une consommation plus importante en calcium. Cela implique une consommation d’aliments riches en calcium. L’apparition des menstrues impose un besoin accrût en fer chez les adolescentes. La prévalence d’anémie y est beaucoup plus élevée que chez les hommes. Ainsi, les besoins en fer chez la femme en âge de procréer atteignent 15 mg /jour chez les femmes de 14 à 18 ans et 18 mg/jour chez les femmes de 19 à 50 ans. Un supplément en acide folique est souhaité au moins trois mois avant la grossesse car cette vitamine est essentielle au développement du système nerveux central du bébé. Une carence en cette vitamine chez la femme enceinte est connue pour augmenter le risque de plusieurs malformations chez le nouveau-né, dont le spina bifida, une malformation du système nerveux potentiellement grave. On retrouve l’acide folique dans les légumes vert foncé (salade, épinard, choux, brocoli, asperge), les fruits, les fromages, les céréales et les légumineuses, le germe de blé, la levure de bière, les œufs et les abats.

Chez la femme adulte, une alimentation équilibrée et variée, suivant les recommandations du Programme National de Nutrition (PNN) suffit généralement à combler tous besoins nutritionnels. Néanmoins, la femme adulte sédentaire doit faire attention à ses portions et au nombre de calories ingérées, compte tenu de la diminution du métabolisme de base qui pourrait entraîner un gain de poids. C’est pourquoi, une activité physique régulière et une alimentation équilibrée permettent de maintenir un poids santé.

Quelle alimentation de la femme enceinte pour éviter les petits poids de naissance ou les risques de prématurité ?

Les bonnes pratiques alimentaires chez la femme enceinte influencent non seulement le bon déroulement de la grossesse mais également le développement du fœtus. Ces bonnes pratiques sont tributaires d’un bon état de santé, à long terme, de la mère et de l’enfant. Durant la première moitié de la grossesse la qualité de l’alimentation en termes d’apports nutritionnels est essentielle, alors que durant la seconde moitié, la quantité prend également de l’importance, afin d’assurer une bonne croissance du fœtus. C’est donc dès les premiers mois de grossesse, ou même avant la conception, que les bonnes habitudes alimentaires devraient être conduites. Les besoins en énergie et en éléments nutritifs sont d’ailleurs plus grands durant la grossesse. Les femmes qui mangent bien durant leur grossesse contribuent donc à la bonne santé de leur bébé.

Les aliments à privilégier pendant la grossesse.

Fruits et légumes

Il faut en consommer au moins 5 par jour en veillant à bien les laver. Il faut privilégier les légumes riches en vitamine B9 (épinards, asperges, salades, chou-fleur, brocoli betterave rouge...), en bêta-carotène (carottes, patates douces, épinards, potiron, choux, salades, melon, tomates et abricots), ainsi que les fruits riches en vitamine C (kiwis, fraises, oranges, ananas, pamplemousses...)

Les féculents

Il faut en consommer à chaque repas, en diversifiant au maximum les sources (riz, pâtes, tubercules, légumineuses, pomme de terre...)
Les produits laitiers
Les produits laitiers sont très utiles pour leur richesse en calcium. Il faut les préférer moins salés et moins gras.

L’eau

L’eau est très utile pour la femme enceinte. Au moins 2,5 litres par jour étant donné qu’un litre et demi est fourni par les aliments.

Les viandes riches en fer (bœuf, lapin, canard, pigeon et caille).

Poisson

Les poissons de mer, notamment les poissons gras comme le saumon ou le hareng, les œufs de poisson et les fruits de mer sont des vecteurs importants d'iode (les besoins en iode étant accrus chez la femme enceinte en raison de la stimulation de la glande thyroïde par les hormones de la grossesse). Certaines déficiences en micronutriments peuvent entraîner des risques d'anomalies congénitales du fœtus ou des complications obstétriques. Une carence en vitamine D peut ainsi augmenter le risque de naissance prématurée ou d'un bébé de petit poids. La vitamine se trouve dans le poisson gras, le jaune d'œuf ou le lait enrichi. Il est important de consommer suffisamment de huiles riches en omega-3, que l'on trouve notamment dans les poissons gras (saumon, sardine, maquereau...).

Aliments à éviter pendant la grossesse

La consommation de certains aliments durant la grossesse peut représenter un risque pour la femme enceinte et le bébé à naître (ex : fausse couche, accouchement prématuré, infections). Pour cette raison, évitez de consommer :

Des œufs crus ou pas bien cuits et tous les aliments qui en contiennent ; Des produits laitiers non pasteurisés (ex. : lait, fromages faits de lait cru) ; Des fruits et des légumes frais qui n’ont pas été lavés ;

Du poisson et des fruits de mer crus, dont les crustacés et les mollusques (huîtres, palourdes) ; De la viande, de la volaille, du poisson, des fruits de mer pas assez cuits; Du foie, même s’il constitue une excellente source de fer, il contient trop de vitamine A. Des aliments prêts à manger préparés en épicerie et déposés en comptoir (ex. : salades de pâtes, poulet découpé). Des jus de fruits non pasteurisés à moins que ce soit des jus frais pressés maison, ou avec un extracteur, et bu immédiatement. L’alcool.

Femmes d'Afrique


Le 22/06/23 à 20:21
modifié 22/06/23 à 20:25