Compétitivité des sociétés : L’Onudi explique l'Industrie 4.0 aux entreprises privées

Les chefs d’entreprises ivoiriens et les représentants des ministères concernés se sont retrouvés autour des experts des institutions internationales pour prendre connaissance de ce type d’industrie. (Ph: Dr)
Les chefs d’entreprises ivoiriens et les représentants des ministères concernés se sont retrouvés autour des experts des institutions internationales pour prendre connaissance de ce type d’industrie. (Ph: Dr)
Les chefs d’entreprises ivoiriens et les représentants des ministères concernés se sont retrouvés autour des experts des institutions internationales pour prendre connaissance de ce type d’industrie. (Ph: Dr)

Compétitivité des sociétés : L’Onudi explique l'Industrie 4.0 aux entreprises privées

Le 22/06/23 à 19:30
modifié 22/06/23 à 19:50
L’Industrie 4.0, le nouveau modèle d’entreprises ultra connectées où les machines, les produits et les collaborateurs peuvent communiquer entre eux, a été présentée le 20 juin 2023, au secteur privé.

C’était au cours d’un séminaire sur les fondamentaux de ce modèle d’industrie organisé à Marcory, par l’Organisation des nations unies pour le développement industriel (Onudi) dans le cadre de son projet « I’Industrie 4.0 pour favoriser l’emploi des jeunes en Tunisie et en Côte d’Ivoire ». Ce, grâce à un partenariat avec la Coopération allemande (Bmz) via son programme Invest for job et les ministères de tutelle ivoiriens concernés.

Durant cette mi-journée d’échange et de partage, les participants au séminaire, notamment les chefs d’entreprises, les entrepreneurs, les représentants des ministères, ont pu connaître l’historique de l’Industrie 4.0, les enjeux de la transformation 4.0 et une idée du bilan de la transformation digitale.

Selon le coordonnateur national du projet en Tunisie et Côte d’Ivoire, Tiémoko Traoré, il vise à copier les compétences industrielles existant dans des parties du monde pour les mettre en pratique dans les pays en voie de développement.

C’est pour cette raison que les décideurs ivoiriens et chefs d’entreprises ont été invités à cette étape d’adoption de ce modèle d’industrie, soutient-il, pour apporter leur quitus à sa mise en œuvre en Côte d’Ivoire.

« Il nous faut rapidement passer à l’Industrie 4.0 pour que nos économies soient compétitives à l’échelle internationale et que nous puissions avoir de l’emploi pour nos jeunes et nos femmes », souligne-t-il.

Avant d’expliquer qu’une usine 4.0 par exemple, est celle dans laquelle les machines communiquent entre elles, avec les hommes. En gros, une entreprise dans laquelle les machines sont une sorte de robot-collaboration et non des robots qui ne font que des tâches spécifiques.

Pour le directeur régional Afrique francophone de l’entreprise industrielle Festo, Aman Angora, la touche de son organisation est de collaborer avec les pays en soutenant leurs efforts dans l’industrialisation.

« Nous apportons notre expertise pour le développement de l’industrie et également dans l’éducation pour développer les compétences nécessaires pour développer l’industrie dans le monde », informe-t-il.

Avant d’ajouter que son organisation rapproche la formation de l’industrie qui ne fait qu’évoluer au fil du temps. Et vu que l’Afrique a de la matière première et une population jeune, il faut, selon lui, donner l’opportunité à la jeunesse d’acquérir la compétence nécessaire pour transformer les produits.

Toute cette démonstration faite par les experts a été saluée par Atioumounan Touré, sous-directeur au Centre de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication logé au sein du ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage.

Pour lui, le phénomène est nouveau pour la Côte d’Ivoire, donc il faut le comprendre et voir dans quelle mesure former les ressources pour permettre aux industries de se l'approprier.


Le 22/06/23 à 19:30
modifié 22/06/23 à 19:50