Marcory : Quand le gérant du bar ‘’viole’’ une serveuse

Un bar à Abidjan. (DR)
Un bar à Abidjan. (DR)
Un bar à Abidjan. (DR)

Marcory : Quand le gérant du bar ‘’viole’’ une serveuse

Le 20/06/23 à 17:05
modifié 21/06/23 à 01:03

L’histoire s’est déroulée dans la commune de Marcory au quartier petit-marché précisément dans le bar Poyô-Poyô. Dans cette discothèque, Michaël K. et Sarah étaient tous deux employés. Ils occupaient respectivement les postes de gérant et de serveuse du bar.

Depuis le 17 septembre 2018, Michaël est détenu à la Maca pour motif de viol sur sa collègue Mlle Sarah. À la barre, le mercredi 7 juin 2023, Michaël K. soutient qu’il n’a jamais violé cette jeune fille.

Contrairement aux serveuses et DJ qui eux travaillent la nuit, lui travaille la journée pour organiser les soirées au bar.

Au petit matin d’une soirée, il a regagné son boulot et a retrouvé Sarah dans le bar. Les deux ont échangé, se sont disputés puis se sont entendus à nouveau.

Par la suite, il a proposé à sa collègue une relation sexuelle en échange d’un billet de 5 mille FCfa. Proposition à laquelle adhère Sarah. Les deux tourtereaux s'amourachent dans les fauteuils du bar jusqu'à 8 heures du matin.

Après leurs galipettes, il lui remet la somme promise avant que la serveuse s’endorme.

Quant à M.K, il a vaqué à ses occupations dans le bar. À 14 heures, il sort pour se restaurer en laissant la jeune fille toujours endormie. Le lendemain Sarah revient vers le gérant pour lui rembourser la somme de 5 mille FCfa qui lui avait été remis la veille. Ensuite, elle l’informe que le patron était au courant de toute l’affaire. Quelque temps après, le patron a fait recours à la police et a demandé à la jeune fille de porter plainte. « Elle a porté plainte et m’a convoqué », a-t-il déclaré à la barre.

Entendu à la police, il est mis aux arrêts puis conduit à la maca. Devant la justice, M.K soutient qu’avant cet acte, il avait surpris le patron et la fille en train de s’embrasser, mais le patron l’aurait rassuré qu’il n’y avait rien entre eux. Raison pour laquelle M.K a eu une liaison avec la jeune fille parce qu’il l’aimait sincèrement. Après le récit de l’accusé, les juges ont rappelé que la jeune fille a dit tout le contraire à la police.

Selon ses propos, elle a été violée par son collègue alors qu’elle se reposait dans le fauteuil du bar après une difficile nuit de travail.

À en croire la déposition de cette dernière, M.K l’aurait brutalisée avant d’abuser d’elle. Et pour se donner bonne conscience, il lui a remis la somme de 5 mille FCfa.

Le 20/06/23 à 17:05
modifié 21/06/23 à 01:03