Affaire une perfusée dans la rue à Katiola: Voici enfin, les conditions de sa guérison

Affaire une perfusée dans la rue à Katiola: Voici enfin, les conditions de sa guérison. (A. Hala)
Affaire une perfusée dans la rue à Katiola: Voici enfin, les conditions de sa guérison. (A. Hala)
Affaire une perfusée dans la rue à Katiola: Voici enfin, les conditions de sa guérison. (A. Hala)

Affaire une perfusée dans la rue à Katiola: Voici enfin, les conditions de sa guérison

Le 19/06/23 à 05:50
modifié 19/06/23 à 05:50
Ca y est ! Les médecins du centre hospitalier universitaires de Bouaké ont pris enfin leur décision sur le cas de dame Kambou Hinamana, 30 ans. Elle subira une intervention chirurgicale pour être libérée de la grave infection osseuse à sa mâchoire inférieure dont elle souffre depuis plus de 4 mois. L’information lui a été donnée, le mardi 13 juin. Le rendez-vous a été pris pour le mercredi 21 juin pour l’opération.

Après des examens radiologique, sanguin et pulmonaires, la patiente et son compagnon, Some Sié, attendaient dans l’angoisse, depuis le 30 mai 2023, le verdit des médecins. A savoir, si oui ou non, elle pouvait supporter une intervention chirurgicale. C’est donc désormais chose faite.

Mais, il va falloir trouver entre temps la somme de 400 mille francs pour faire face aux ordonnances médicales et à l’intervention chirurgicale proprement dite. Et là, les choses ne semblent pas évidentes pour la patiente et son compagnon. D’où, comme il l’a déjà fait en vain depuis que sa femme et lui sont arrivés à Bouaké, lance-t-il encore un appel à l’aide pour sauver son épouse.

« Le peu d’argent que j’avais réuni quand nous quittions notre village, le 29 mai 2023, est fini. Tout est entré dans les différents examens », disait-il, le vendredi 16 juin, depuis Bouaké.

Dame Kambou Hinamana n’est donc pas encore au bout de ses peines... de sa douleur.

On se souvient que le couple a défrayé la chronique à la suite de l’envoi de dame Kambou de l’hôpital régional de Katiola au centre hospitalier universitaire de Bouaké dans des conditions rocambolesques, le 29 mai. Alors que la patiente portait encore une perfusion à peine entamée, son compagnon et elle ont été priés par l’infirmière de service de prendre la route de Bouaké.

L’image du couple, le perfuseur sur le bras, à la gare routière de Katiola, publiée sur les réseaux sociaux puis dans les journaux, a choqué tout le monde.

Depuis lors, le couple venu d’un village du département de Kong, a été recueilli par un proche à Bouaké au quartier Gonfréville.

ALAKAGNI HALA



Le 19/06/23 à 05:50
modifié 19/06/23 à 05:50