Budget-programmes: Moussa Sanogo instruit les énarques sur les innovations

Le ministre du Budget et du Portefeuille de l’État, Moussa Sanogo.
Le ministre du Budget et du Portefeuille de l’État, Moussa Sanogo.
Le ministre du Budget et du Portefeuille de l’État, Moussa Sanogo.

Budget-programmes: Moussa Sanogo instruit les énarques sur les innovations

Le 17/06/23 à 21:47
modifié 17/06/23 à 22:35


Le ministre du Budget et du Portefeuille de l’État, Moussa Sanogo, a échangé avec les élèves-fonctionnaires de l’École nationale d’administration (Ena) à Cocody. La rencontre qui s’est déroulée hier avait pour thème : «Budget-programmes, gestion budgétaire axée sur les résultats et efficacité des dépenses publiques». Cet évènement est une initiative de l’Association des anciens élèves de l’Ena de France.

D’entrée, le ministre Moussa Sanogo a situé le contexte de cette initiative quant à l’intérêt de cet évènement. Il a appelé, au cours de cette tribune, les futurs agents de l’État à être des modèles.

Il a indiqué que la gestion du budget-programmes est un système de gestion qui instaure la redevabilité comme principe de base. Elle repose sur la fixation d’objectifs assortis d’indicateurs de réalisation pour tous les programmes définis dans les budgets des ministères et institutions.

Sur le budget-programmes, Moussa Sanogo a soutenu qu’il se caractérise par une approche nouvelle de l’élaboration et de l’exécution du budget, en mettant l’accent sur les priorités à moyen et long terme. Il a relevé, par ailleurs, que sa mise en œuvre a induit des innovations dont la principale est la déconcentration du pouvoir d’ordonnancement des dépenses et la mise en œuvre d’outils importants comme le Système intégré de gestion des opérations budgétaires de l’État (Sigobe) qui enregistre plus de 1 000 connexions à ce jour.

Moussa Sanogo a expliqué que l’évaluation des performances est l’un des avantages clés du budget-programmes et qu’en la matière, l’évolution du déficit budgétaire est un indicateur très important. «En 2018 et 2019, le déficit budgétaire était respectivement de -2,9 en dessous de la barre communautaire de 3%. En 2020, il est monté à -5,6 en raison de la crise sanitaire de Covid-19. Il chutera à -5,1 en 2021, avant de repartir à la hausse, en 2022, en raison de la crise ukrainienne qui a entraîné une hausse de l’inflation sur le plan mondial», dit-il.

Interrogé sur la cherté de la vie, le ministre du Budget a affirmé que l’inflation a été contenue en Côte d’Ivoire à un niveau raisonnable, grâce aux mesures de soutien à l’économie prises par le gouvernement. Mais, fait-il savoir, l’inflation pourrait être ramenée à la baisse, si le pays travaille à améliorer ses capacités de production et à réduire le taux d’importation de produits alimentaires actuellement de 20% .

marie - ange akpa

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#accroche

Le ministre du Budget s’est prêté à cet exercice devant les élèves-fonctionnaires de l’Ena.


Le 17/06/23 à 21:47
modifié 17/06/23 à 22:35