Appui aux Ivoiriennes vivant au Congo: La Banque mondiale accorde un financement additionnel de 90 milliards de F Cfa





Les participants à cette cérémonie ont conseillé à la Côte d’Ivoire de poursuivre le dialogue avec les bailleurs de fonds afin de pérenniser ce projet. (Photos : DR)
Les participants à cette cérémonie ont conseillé à la Côte d’Ivoire de poursuivre le dialogue avec les bailleurs de fonds afin de pérenniser ce projet. (Photos : DR)
Les participants à cette cérémonie ont conseillé à la Côte d’Ivoire de poursuivre le dialogue avec les bailleurs de fonds afin de pérenniser ce projet. (Photos : DR)

Appui aux Ivoiriennes vivant au Congo: La Banque mondiale accorde un financement additionnel de 90 milliards de F Cfa

Le 16/06/23 à 23:02
modifié 17/06/23 à 05:11
Le ministère de l'Hydraulique, de l'Assainissement et de la Salubrité a organisé, mercredi, à l'espace Latrille Events aux Deux Plateaux, une cérémonie-bilan du Projet de renforcement de l'alimentation en eau potable et d'assainissement en milieu urbain (PREMU)


Initialement prévu pour 12 villes avec un montant de 50 millions de dollars, soit environ 30 milliards de F Cfa, le projet de renforcement de l’alimentation en eau potable et d’assainissement en milieu urbain (Premu), financé par la Banque mondiale, s’est finalement étendu à 114 localités du pays. Avec un financement additionnel de 150 millions de dollars, soit environ 90 milliards de F Cfa. En outre, le délai d’exécution du projet a été repoussé au 30 avril 2024 .

L’information a été donnée le mercredi 14 juin, par le chef de la délégation de la Banque mondiale à Abidjan, Fadel Ndaw. C’était à l’occasion d’une cérémonie organisée à cet effet, à l’espace Latrille Events, aux Deux-Plateaux, par le ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité. A l’occasion, Bouaké Fofana, ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité avait à ses côtés Pierre N’Gou Dimba, ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle.

Tous deux ont exprimé leur gratitude à la délégation de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, pour cet important appui à la politique sociale du gouvernement et surtout pour sa contribution au bien-être des populations ivoiriennes. Ils ont surtout témoigné leur reconnaissance au chef de la délégation de la Banque mondiale, pour son implication personnelle et active dans la mise en œuvre du Premu. Facilitant ainsi l’obtention d’un financement additionnel.

« C’est un excellent projet. Le plus performant du portefeuille de la Banque mondiale. Nous comptons sur la Banque mondiale pour continuer de soutenir la Côte d’Ivoire », a insisté Bouaké Fofana. Dans le même sens, Pierre Dimba a rappelé les efforts fournis par le chef de délégation de la Banque mondiale et son équipe en faveur de la Côte d’Ivoire, durant la crise sanitaire de la Covid-19. Il a ajouté que le Premu est un projet structurant qui règle définitivement la question de l’eau dans les régions bénéficiaires.

« Le concept est innovant. Il s’agit de sécuriser l’eau à la source, de la traiter et la mettre à la disposition des populations. C’est un système qui doit faire école », a-t-il ajouté. Pour sa part, le chef de la délégation de la Banque mondiale, Fadel Ndaw, admis à faire valoir ses droits à la retraite, s’est félicité de l’impact que le Premu a sur les populations ivoiriennes. « C’est un projet modèle qui a débuté en 2017 et qui dessert 114 localités. Il a permis de renforcer l’hygiène dans les écoles, de financer des audits, des formations, 100 000 compteurs d’eau et un projet pilote de réduction de perte d’eau à Koumassi. Les objectifs ont été atteints », a-t-il soutenu.

Il a recommandé aux autorités ivoiriennes de poursuivre le dialogue avec les bailleurs de fonds afin de pérenniser ce projet. Il a aussi annoncé qu’un autre projet viendra renforcer bientôt le Premu. Il s’agit du projet d’appui à la sécurité de l’eau (Pasea) qui sera également financé par la Banque mondiale, à hauteur de 150 milliards de F Cfa. « Ce projet prévoit la réhabilitation de 9 barrages, la construction d’une dizaine de forages dans les villages, la construction de plusieurs stations de traitement de boues de vidange », a-t-il confié. Le Premu, a démarré en 2017. Il était prévu initialement pour une période de cinq ans .


Le 16/06/23 à 23:02
modifié 17/06/23 à 05:11