Impacts de la géopolitique sur la Côte d’Ivoire : L’Université Libérale d’Abidjan mène la réflexion

De nombreuses personnalités, intellectuels et experts libéraux ont pris part à ces échanges dans une ambiance conviviale (DR)
De nombreuses personnalités, intellectuels et experts libéraux ont pris part à ces échanges dans une ambiance conviviale (DR)
De nombreuses personnalités, intellectuels et experts libéraux ont pris part à ces échanges dans une ambiance conviviale (DR)

Impacts de la géopolitique sur la Côte d’Ivoire : L’Université Libérale d’Abidjan mène la réflexion

Le 14/06/23 à 10:32
modifié 15/06/23 à 01:28
La première édition de l’Université Libérale d’Abidjan co-organisée par le Centre d’études prospectives (Cep) et la Fondation Friedrich Naumann (Fnf) a ouvert ses portes le 8 juin au Plateau-Abidjan sur le thème : « Mutations politiques et économiques mondiales : menaces sur les libertés ? ».

Cette rencontre vise à approfondir le débat sur les impacts de la géopolitique mondiale sur la Côte d'Ivoire et à proposer des orientations géostratégiques et libérales qui assurent le développement de la Côte d’Ivoire et ses choix de société ouverte.

A l’ouverture de ce forum du dialogue politique, Sidi Tiémoko Touré, ministre des Ressources animales et halieutiques, et Membre fondateur du Cep, a indiqué qu’il sera question d’aborder les approches idéologiques des mutations mondiales sur le modèle de sociétés libres et démocratiques.

Cette réflexion prend en compte les défis géostratégiques de la Côte d’Ivoire dans la crise internationale et dans la sous-région ouest-africaine.

« Notre continent ne doit pas être un continent qui subit mais qui participe à la construction de l’avenir du monde », a fait savoir le ministre Sidi Touré, indiquant que des défis en matière de risques socio-politiques et des libertés économiques pour favoriser le développement restent encore à relever pour la Côte d’Ivoire.

Pour le directeur de la Fnf, Dr Jo Holden, les libertés et la démocratie restent encore la seule solution pour bâtir un environnement socio-politique et économique viable pour les citoyens et les Etats. Affirmant par contre que l’autoritarisme et le repli sur soi apportent la désolation et plus d’instabilité.

Pour lui, cette initiative crée un cadre de réflexion de dialogue politique et de propositions innovantes qui certainement permettront de faire éclore un terreau fertile pour les libertés en Côte d’Ivoire.

« Cette belle nation en plein développement reste encore vulnérable car elle est entourée par des pays « en proie au terrorisme et à des coups d’Etats réguliers », a-t-il déploré. Avant de s’interroger sur certains sujets qui intriguent les libéraux ivoiriens en ces termes. « En tant que libéraux comment pouvons-nous défendre l’Etat de droit en maintenant la société ouverte en dépit des transformations en cours ? Comment les Africains vivent-ils l’inter-connectivité, le multilatéralisme et le libre-échange ? », s’est-il interrogé.

Trois panels et des échanges ont meublé la journée de cette Université Libérale. Il s’agit notamment de celui sur « La démocratie à l'épreuve du pragmatisme des puissances émergentes en Afrique » modéré par Dr Anicet Zran, enseignant- chercheur en Histoire de la santé avec comme panelistes : Dr William Oreste Agblonon, enseignant-chercheur en Sciences politiques et le Professeur Bangali N’Goran, enseignant-chercheur en Histoire des relations internationales.

Un autre panel a porté sur « Mutations politiques et économiques : comment défendre l’Etat de droit et la société ouverte ? ». Il a été modéré par Gisèle Dutheuil, directrice du Think Tank Audace Institut Afrique (Aia) avec comme panelistes : Lambert N'Galadjo Bamba, économiste et Gadji Abraham, agrégé des Facultés de Droit.


Le 14/06/23 à 10:32
modifié 15/06/23 à 01:28