Sans titre
Tribunal du Plateau: le juge réprimande la mère d'un prévenu en pleine audience
Assise dans l’assemblée pour assister au procès de son fils, dame Dembélé A, une mère désespérée se fait réprimander par le juge. C’était en première instance, le mercredi 07 juin 2023 au tribunal d’Abidjan-Plateau. Invité à la barre pour s’expliquer, le fils Dembélé Issa a plaidé non-coupable des faits qui lui sont reprochés.
Il est accusé d’avoir mis fin aux jours d’une jeune fille dénommée Salimata.
Le corps de Salimata a été retrouvé 02 jours après sa disparition, le 23 avril 2019 à Abobo. La jeune dame a été retrouvée égorgée. À la barre, le jeune Dembélé a soutenu qu’il ne connaissait pas la victime. Bien vrai qu’il connaît le quartier, mais le secteur où vivait Salimata n’est pas une zone qu’il fréquentait. Aussi indique-t-il, le jour de la disparition de la jeune dame, il était à la maison auprès de ses frères et sœurs. « Tout le monde me connaît au quartier, ma seule camarade s’appelle Chantou. Ses parents me connaissent et les miens aussi. Je n’ai pas de copine, j’ai une seule camarade fille et c’est Chantou. Ce jour-là, je suis allé voir ma camarade et elle m’a fait savoir qu’elle était occupée à cuisiner pour ses parents donc je me suis retourné chez moi à la maison. Je n’ai rien avoir avec cette fille qui est décédée », a expliqué le prévenu à la barre.
Son avocat a aussi souligné que, la police scientifique a même tracé les téléphones de la défunte et celui de l’accusé, ces appareils ne sont jamais entrés en contact.
Au même moment, la mère de l’accusé dans l’assemblée se met à pleurer à haute voix. « N’gna déni mam môgô faga... (mon fils n’a tué personne) » dit-elle en malinké.
Son attitude a amené le juge à lui demander si l'accusé était son fils. Après la réponse affirmative de la mère, le juge sans aller avec le dos de la cullière va automatiquement la réprimander. « Madame, nous n’avons que faire de vos émotions. Maîtrisez-vous, si vous ne pouvez pas contenir vos émotions, sortez de cette salle, sinon vous serez invitée à la barre pour trouble à l'audience », a prévenu le président du tribunal, avant de poursuivre le jugement. Ayant bien compris qu’elle risquait d’être jugée, elle est restée muette jusqu’à la fin du procès de son fils.
Le corps de Salimata a été retrouvé 02 jours après sa disparition, le 23 avril 2019 à Abobo. La jeune dame a été retrouvée égorgée. À la barre, le jeune Dembélé a soutenu qu’il ne connaissait pas la victime. Bien vrai qu’il connaît le quartier, mais le secteur où vivait Salimata n’est pas une zone qu’il fréquentait. Aussi indique-t-il, le jour de la disparition de la jeune dame, il était à la maison auprès de ses frères et sœurs. « Tout le monde me connaît au quartier, ma seule camarade s’appelle Chantou. Ses parents me connaissent et les miens aussi. Je n’ai pas de copine, j’ai une seule camarade fille et c’est Chantou. Ce jour-là, je suis allé voir ma camarade et elle m’a fait savoir qu’elle était occupée à cuisiner pour ses parents donc je me suis retourné chez moi à la maison. Je n’ai rien avoir avec cette fille qui est décédée », a expliqué le prévenu à la barre.
Son avocat a aussi souligné que, la police scientifique a même tracé les téléphones de la défunte et celui de l’accusé, ces appareils ne sont jamais entrés en contact.
Au même moment, la mère de l’accusé dans l’assemblée se met à pleurer à haute voix. « N’gna déni mam môgô faga... (mon fils n’a tué personne) » dit-elle en malinké.
Son attitude a amené le juge à lui demander si l'accusé était son fils. Après la réponse affirmative de la mère, le juge sans aller avec le dos de la cullière va automatiquement la réprimander. « Madame, nous n’avons que faire de vos émotions. Maîtrisez-vous, si vous ne pouvez pas contenir vos émotions, sortez de cette salle, sinon vous serez invitée à la barre pour trouble à l'audience », a prévenu le président du tribunal, avant de poursuivre le jugement. Ayant bien compris qu’elle risquait d’être jugée, elle est restée muette jusqu’à la fin du procès de son fils.