Violences basées sur le genre : Les acteurs de la lutte invités à une synergie d’actions

Le cadre de collaboration entre les différents acteurs de la lutte contre les Vbg sera renforcé. (Ph: Dr)
Le cadre de collaboration entre les différents acteurs de la lutte contre les Vbg sera renforcé. (Ph: Dr)
Le cadre de collaboration entre les différents acteurs de la lutte contre les Vbg sera renforcé. (Ph: Dr)

Violences basées sur le genre : Les acteurs de la lutte invités à une synergie d’actions

Le 04/06/23 à 18:42
modifié 04/06/23 à 18:42
C’est alarmant. En 2022, ce sont 7 919 cas de Violences basées sur le genre (Vbg) qui ont été rapportés et pris en charge en Côte d’Ivoire, avec 1452 cas de violences sexuelles dont 78,79% ont été perpétrés sur des enfants de moins de 18 ans.

Ces chiffres ont été donnés par le directeur de cabinet du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Moussa Diarrassouba, le 1er juin, lors de la réunion-bilan de la coordination de la lutte contre les Vbg de l’année 2022 et du premier trimestre 2023, organisée par le Programme national de lutte contre les violences basées sur le genre (Pnlvbg), à Cocody.

Une situation qui interpelle et pour laquelle le directeur de cabinet a appelé à une synergie d’actions afin de sortir des interventions dispersées pour relever ce défi, en ce sens que les conséquences sont lourdes pour les survivants.

Toutefois, Moussa Diarrassouba a félicité les acteurs pour le combat qu’ils mènent au quotidien et qui a contribué malgré tout à faire baisser les cas de Vbg dans le pays.

Pour Josiane Bessi-Assiri, directrice du Pnlvbg, cette réunion devra permettre de mieux coordonner les forces et les faiblesses des activités liées aux Vbg. Mieux, il sera question de poursuivre l’installation des plateformes sur le territoire national, renforcer les capacités des acteurs, financer les activités, créer et renforcer les structures d’accueil/transit, définir un protocole de partage d’informations, susciter l’implication de tous les acteurs clés, notamment la police nationale.

S’exprimant au nom des partenaires au développement et du système des Nations unies, Pauline Kouyé, chargée des programmes Genre et droits humains au Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa) à Abidjan, a rappelé que les plateformes de collaboration constituent et demeurent des piliers de prévention et de prise en charge des survivants.

Pour rappel, ce rendez-vous annuel se veut un cadre d’échanges entre les agents du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, des ministères techniques, des ambassades, la société civile, des partenaires au développement, le système des Nations unies.


Le 04/06/23 à 18:42
modifié 04/06/23 à 18:42